 | Voilà la bête arrachée à son écosystème, et exposée sans pudeur sur mon établi.Il s'agit bien d'un modèle NTC8287, celui monté sur les 200TDI de l'origine jusqu'au moteur n°11L22454A (courant année 1992).Jusque là rien que de très logique, mon 90" est un modèle 1991 mis en circulation en décembre 1990. |
 | Détail du banjo de la sortie haute pression, très grossièrement nettoyé je l'avoue. |
 | Détail de l'entrée basse pression du liquide de direction assistée dans la pompe, un vulgaire tube vaguement soudé sur le corps en tôle. |
 | Détail de la sortie de l'arbre et de la bride sur laquelle se monte la poulie.Ladite bride semble montée pressée sur l'arbre, il faudra donc démonter avec un arrache en chauffant doucement.L'arbre a à ce niveau un jeu abominable : à vue de nez 3 à 4 mm axialement, 1 ou 2mm axialement. |
 | Le banjo haute pression démonté, avec ses deux joints métalloplastiques et sa vis. |
 | L'accueillant orifice qui héberge le banjo HP et sa vis…On voit clairement qu'il y a de la matière derrière le carter en tôle, la vis du banjo sert donc entre autres à immobiliser le carter sur ce "quelque chose" qui se trouve derrière le carter tôle. |
 | Pour déposer le carter, je vais tenter de procéder comme décrit par Francky : la pompe est prise à l'étau par sa partie centrale, cul en l'air de façon à pouvoir accéder entre les mords au rebord du carter tôle avec un petit jet. |
 | Délicatement, avec un jet chirurgical et un marcel dynamométrique je tapote sur tout le pourtour du carter et - oh merveille - ce dernier coulisse sans rechigner sur ce qui apparait être le corps de la pompe. |
 | La voilà, Excalibur. |
 | C'est parti pour quelques clichés à chaud, avant le désassemblage de la chose.Une chose attire d'emblée mon attention, une chevelure de limaille sur le corps de la pompe. Berk. Pwark. Ca sent pas bon. |
 | Immédiatement je retourne le carter en tôle pour voir s'il y a quelque chose d'analogue au fond… ça se passe de commentaires. |
 | C'est clair, il y a des choses qui se sont usinées là dedans. |
 | Revenons-en à la pompe à proprement parler.Première bonne nouvelle, visiblement ça se démonte : 4 vis hexagonales avec une empreinte ISO de 10 semblent tenir un couvercle sur le corps de la pompe. |
 | Ledit couvercle déposé.On note qu'il comporte différentes canalisations de passage d'huile, ainsi qu'une grosse vis sans tête qui n'est autre que la vis de réglage de la soupape de décharge. |
 | Une fois le couvercle déposé, on accède à une entretoise enfilée sur deux pions. Celle-ci semble comporter en son centre un palier destiné à supporter l'extrémité de l'arbre de la pompe, mais le roulement de sortie a tellement de jeu axial que l'arbre est complètement sorti du palier. |
 | L'entretoise déposée, la face visible est celle coté roue d'entrainement des palettes (ou plutôt des rouleaux) : manifestement il y a eu comme un contact entre les deux, l'entretoise est usinée. |
 | Le cœur de la pompe : la roue d'entrainement et ses galets dans leur logement elliptique. |
 | En gros plan… ça a morflé. |
 | La roue d'entrainement déposée… |
 | … et ses rouleaux. |
 | L'extrémité de l'arbre de la pompe, avec la clavette d'entrainement de la roue. On distingue bien à l'extrémité de l'arbre, après la clavette, la portée qui est censée rentrer dans le palier de l'entretoise illustrée un peu plus haut. |