Problème potentiomètre Discovery 300 TDI BVA 1997

[Prisca69]

Bonsoir,
Oups! j'ai dû mal m'exprimer, le débit mètre massique ( à fil chauffant, à film chauffant, à détection de flux, optique karman vortex, ainsi que tout ceux que je ne connaît pas) mesure la densité de l'air et non son volume tel que le dédit mètre à volet du 300 TDI.
En mesurant la densité il va connaître: sa température puisque de l'air chaud est moins dense que l'air froid, et la pression de l'air le traversant puisque l'air comprimé est plus dense que l'air libre, et la pression atmosphérique puisque l'air est plus dense au bord de la mer qu'à 2000 mètre d'altitude.
Prière de bien vouloir m'excuser!
Salutations.

[The Pater]

le débit mètre massique ......mesure la densité de l'air et non son volume tel que le dédit mètre à volet du 300 TDI.

Non, cela ne mesure pas la densité, mais un débit massique, soit des kg/s

Un débit mètre volumique mesure des m3/s.

En mesurant la densité il va connaître: sa température puisque de l'air chaud est moins dense que l'air froid, et la pression de l'air le traversant puisque l'air comprimé est plus dense que l'air libre, et la pression atmosphérique puisque l'air est plus dense au bord de la mer qu'à 2000 mètre d'altitude.

té té té té

Pourquoi sur un Td5, as tu en plus un capteur de température d'air ambiant et un capteur de pression ambiante ?

A+

[bisnouk]

En mesurant la densité il va connaître: sa température puisque de l'air chaud est moins dense que l'air froid, et la pression de l'air le traversant puisque l'air comprimé est plus dense que l'air libre, et la pression atmosphérique puisque l'air est plus dense au bord de la mer qu'à 2000 mètre d'altitude.

Non, il va mesure la conjonction de tout ces paramètres mais il n'est pas possible à partir de la mesure d'une seule grandeur de recalculer les deux inconnues (température et pression).
Il est bien plus fiable et simple de mesurer d'un côté la température et de l'autre la pression ambiante hors admission car en plus lorsqu'on déduit la pression dans l'admission, elle est faussée justement par la dépression générée par l'aspiration de l'air entrant.
Connaissant, la température, la pression, le calculateur en calcule une densité théorique de l'air. Le débimetre massique, mesure la masse par seconde de l'air admis. En combinant les deux, le calculateur peut ainsi estimer la "vitesse du flux d'admission" et la "depression de l'admission" et ainsi ajuster au plus fin l'injection de GO.

[Prisca69]

Bonjour tout le monde!
J'aurai alors, si je n'abuse pas de votre temps, 2 petites questions:
Soit

1.- 20 lts d'air avec une température de 20°C et une pression absolue de 200 Mpa traversent un dédit mètre massique, ce dernier donne une information à la centrale électronique. Si ces mêmes 20 lts d'air traversent de nouveau ce même débit mètre avec cette fois une température de 40°C et toujours 200 Mpa de pression absolu, est-ce que le débit mètre va donner une information identique à la centrale électronique?

2.-20 lts d'air avec une température de 20°C et une pression absolue de 200 Mpa traversent un dédit mètre massique, ce dernier donne une information à la centrale électronique. Si ces mêmes 20 lts d'air traversent de nouveau ce même débit mètre avec une température de 20°C mais cette fois 700 Mpa de pression absolu, est-ce que le débit mètre va donner une information identique à la centrale électronique?

Je ne connais pas les le système d'injection des TD5, mais à mon humble connaissance un capteur de température ambiant mesure la température de l'air ambiant et non pas l'air d'admission. Mais comme dit précédemment je ne connais pas ces systèmes
Salutations.

[Def e-Duck]

comme dit précédemment je ne connais pas ces systèmes

Bonjour, pour ce que je sais de mon débitmètre, voilà comment il fonctionne. Il est conçu pour maintenir à l'intérieur de son capteur un écart de température constant, de part et d'autre d'une cloison. Prenons pour base, d'un côté 20°C, et de l'autre 120°C, faisant une différence de 100°C. Ce qui correspond à un certain courant électrique, courant nécessaire pour entretenir cet écart, et encodable en signal à destination de l'ECU.

Plus le débit d'air dans l'admission d'air va augmenter, plus il va falloir un courant électrique plus important pour maintenir ce même écart de 100°C, de part et d'autre de la cloison interne du capteur. Et le signal encodé, à destination de l'ECU, va ainsi être "compris" en termes d'augmentation du débit d'air entrant.

Bien sûr que cette donnée à elle-seule ne suffit pas à rendre compte des conditions dans lesquelles fonctionne le moteur. D'où, au fur et à mesure des générations de Defender, une sophistication de capteurs et une intégration plus complexe dans la centrale électronique, visant à une gestion plus précise du fonctionnement du moteur, à commencer par la gestion du débit d'injection.

Mais pour revenir aux points de discussion précédents... un capteur donné est bien conçu pour transmettre un signal, correspondant à un paramètre. Et puis oui depuis le moteur Td5, c'est effectivement pris en compte pour gérer l'injection.

[The Pater]

Sur le disco 300 Tdi BVA, on a un débit mètre à volet, donc un débit mètre volumique. Il ne permet pas au calculateur de connaître précisément le débit massique. Un capteur de température d'air ambiant fourni une information supplémentaire permettant l'ajustement de l'information venant du débit mètre.
Il n'y a pas de capteur de pression d'air ambiant, mais seulement un capteur de suralimentation.

Ce système ne permet pas un fin dosage car le débit massique d'air est approximé et plus on monte en altitude, plus le débit d'air massique calculé sera faux.

A+