Restauration et réparation de la caisse, du châssis (acier)

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j.f
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Message non lu par j.f »

Quelques photos du Telwin Bimax...

La façade. Un interrupteur marche arrêt dont le voyant ne s"allume qu'en cas de sécurité thermique (économies.. économies...)
Deux autres interrupteurs, Min / Max et 1 / 2 gèrent la "puissance". Agissant sur le nombre de spires dans le circuit primaire du transformateur, on en conclut que le réglage agit sur la tension. Il ressort de diverses lectures qu'un poste de qualité gère le courant au secondaire (à vérifier), et non la tension au primaire. S'agissant de charges réactives, ce n'est pas la même chose. Je ne comprends pas bien le rôle de la réactance (bobine interposée en série sur la sortie du poste). Voir plus bas.
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Vue de côté. Une porte permet d'accéder à la bobine de fil de métal d'apport, au dévidoir avec ses galets, au réglage de la pression des galets sur le fil, et au bornier permettant d'inverser la polarité de la torche et de la pince de masse.
Le corps du dévidoir est en plastique, mais les galets sont en métal !
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La torche. Une poignée munie d'une gachette agissant uniquement sur le moteur du dévidoir, un tube contact marque 0.040 (diamètre en pouces) convenant pour des fils de 0.8 à 1.2 mm. C'est cette pièce qui assure le passage du courant vers le fil de soudage. Et la buse, cylindre d'acier inox servant à concentrer le gaz sur la zone à souder.
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Le "kit gaz". Il se compose d'une bobine de fil plein cuivré de 0.6 mm de diamètre, d'un détendeur pour les bouteilles d'argon (MIG) ou d'argon / CO2 (MAG), et de quelques tuyaux pour le raccordement. On y trouve également 10 tubes contact marqués 0.024 (pour fil de 0.6 mm), un galet de rechange comportant deux gorges, l'une pour le fil de 0.8 mm, l'autre pour du fil de 0.8 mm. Sont aussi fournies deux buses plus étroites à leur extrémité (zone de protection de bain de fusion plus réduite).
Non représentés sur la photo, ce trouvent également un accessoire de centrage de bobine supplémentaire.
30€ pour tout ça, il faudrait être fou pour ne pas le prendre. Par contre, je regrette de ne pas avoir pris quelque bouteilles jetables...
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On ouvre le capot. Comme tout poste à souder, il faut régulièrement l'ouvrir pour le nettoyer, et c'est précisé par le fabriquant (éliminations de limailles et poussières).
A gauche, l'arrière de la façade. On y voir en haut les interrupteurs, et en bas une petite platine imprimée avec le potentiomètre de réglage de la vitesse du moteur du dévidoir.
Un gros transfo, surmonté par un bobinage (la réactance), lui même surmonté du thermocontact de sécurité. Là, mystère... Quel est le rôle précis de cette réactance. Les cours d'électricité sont loin... On dirait (je n'ai pas cherché plus avant) que le circuit magnétique de la réactance et du transfo sont communs (pas vu de vis de fixation de la réactance). J'imagine qu'elle a pour rôle de réguler le courant : une bobine - réactance, accumule de l'énergie magnétique en pompant l'énergie électrique lorsque le courant augmente, puis cette énergie magnétique redevient de l'énergie électrique lorsque le courant diminue. En tout ou rien, c'est le principe de la bobine d'allumage. En régime variable, ça doit lisser le courant qui la traverse. Corrigez moin SVP si le rôle de la réactance est ailleurs...
A droite, deux plaques. Plus haut, j'avais parlé d'un redresseur au selenium, au vu des photos N&B de la notice. En fait, il n'en est rien. Ce sont de simples refroidisseurs portant de bonnes grosses diodes de puissance au silicium.
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Vue de dessus...
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Détail du dévidoir. Ici, c'est une bobine de fil fourré de 3 Kg qui est en place.
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La face arrière. Le raccordement de la tubulure de gaz est entouré par un rectangle jaune. Il n'y a pas d'électrovanne de commande couplée avec la gâchette. L'échancrure du capot permet de passer la bouteille jettable.
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Je ne résiste pas à monter ici la différence entre poste à arc traditionnel à shunt magnétique, et onduleur (inverter). Le gros poste bleu peut prendre des baguettes de 3.2 mm en mono, et de 4.5 en triphasé. Il n'est pas ventilé, ce qui rend les soudures irrégulières au fur et à mesure de l'échauffement. Le gros bouton central permet de régler le courant grâce à un plongeur (le shunt) qui est plus ou moins enfoncée dans la carcasse du gros transfo. En enfonçant ce shunt, on augmente le couplage et ainsi on augmente la tension de sortie.
Dessus est posé un onduleur mono qui a la même puissance en mono !!! Ca ne prend pas de place, ça ne pèse rien... mais c'est presque aussi cher que le Telwin Bimax :lol:
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Le transformateur (1) et le shunt (2). Le shunt est un noyau magnétique qui est plus ou moins enfoncé dans le coeur du transfo grâce à la vis sans fin (3) actionnée par le gros bouton en façade.
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Distribué également par Bricodépot, je l'ai acheté 200€. Il est de marque Domtool. La qualité n'a rien à voir avec celle du Telwin. Le porte électrode et la pince masse sont de toute beauté...
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Les prise sont également d'une qualité irréprochable. On peut inverser la polarité si on veut. Pour quoi faire ? Sais pas... mais ça doit bien avoir une utilité, sinon, il y aurait des détrompeurs... Enfin, je suppose.
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L'intérieur. Le transfo est ridicule. Normal, il ne travaille pas en 50 Hz, mais à une fréquence bien plus élevée. Plus on monte en fréquence, et plus on peut réduire le volume du circuit magnétique. C'est le même principe que les alimentations à découpage qui se généralisent, surtout en informatique. Donc, l'électronique redresse le 220 V, le courant continu est haché ou ondulé, puis envoyé au primaire de ce petit transfo. Le courant diponible au secondaire est redressé pour être amené à la pince de masse et au port électrode. Ce genre de petit engin détecte un début de collage, et augmente momentanément le courant pour améliorer la fusion de la baguette. Dire que ça ne colle pas un peu serait faux. En fait, disons que ça adhère un peu si on le fait exprès, mais l'effort pour reprendre le contrôle est négligeable, et ne détruit pas la baguette. Un vrai bonheur !
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Le refroidisseur des semi conducteurs de puissance qui hachent ou ondulent le courant avant de l'envoyer dans le primaire. Bien sûr, un ventilateur est présent.
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Vue de dessus.
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Jamais pu résister à l'envie d'ouvrir un truc dont l'intérieur est caché. Même le caméscope DV y est passé comllètement 3 mois après achat :lol:
Modifié en dernier par j.f le 18/06/2005 0:47, modifié 2 fois.
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Mauresque
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Message non lu par Mauresque »

Passionnant, encore ;)
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j.f
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Message non lu par j.f »

Je rajoute une photo que je vien de retrouver et montrant le shunt magnétique du poste à arc...

Ne pouvant continuer à souder le tablier au fil de 0.8 mm (massacre !, et un ex carrossier m'a dit également que c'est trop gros), et le fil fourré de 0.6 mm arrivant seulement mercredi, ce week end sera consacré au tuning du Telwin. Voyants à revoir (ils seront récupérés sur le vieux poste à arc), relais de démarreur en 12V à acheter chez Bosch, et mise en place d'une électrovanne 12V (qui est sur le bureau) pour l'éventuel futur gaz. Ce dernier accessoire permettra une économie substantielle de gaz si je m'y mets. Une alim stabilisée 12V de récup', et deux relais de Range Rover avec leurs supports (de récup' aussi).

Au passage un grand merci à Yann, du forum http://www.soudeur.com pour ses conseils avisés. Manifestement, il aime conseiller les amateurs. J'essaye de le dévoyer vers landroverfaq ;)
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dominic violon
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Salut j.f ...

Message non lu par dominic violon »

Salut j.f

Je suis pleinement rassuré

J'ai appris des trucs que je ne soupçonnais pas en lisant ces inters; déjà, je ne savais pas que je pouvais lire des inters sur ce sujet et ne pas immédiatement vouloir passer à autre chose.

Bon courage

et puis on attend le craquement du VM et les premiers tours de roue .

Dominique
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j.f
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Message non lu par j.f »

Le poste a été légèrement modifié par l'adjonction d'un relais de démarreur, comme l'a suggéré Yann de soudeur.com.
Dans un premier temps, direction le concessionnaire Bosch local. Au passage, pour rassurer un peu plus Dominic, célèbre mélomane tunnelophile, ce qui n'a aucun rapport avec le sujet, je précise que les injecteurs leur ont été confiés pour remise à neuf. Ils n'avaient jamais été retarés depuis leur sortie d'usine...

Bref, cahier des charges : 24V, 150 A au moins -> relais de démarreur donc.

Jolie bête :

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Pourquoi 24 volts ? Simplement parce que la tension maxi à vide en sortie de transfo s'élève à 31 V. Or, une batterie de camion en 24 V donne à pleine charge une tension de 28.8 V. 29 ou 31 V c'est kif-kif.

Oui mais... aucune idée de l'hysteresis de ce relais. Mais ça devrait aller : pari ! Pas le temps de regarder le catalogue et les specs. En effet, la tension en charge peut descendre sous le 15 V. Mais il y a de très fortes chances que le relais ne décolle que bien plus bas. Et ce sera le cas.

Le relais est placé à proximité du bornier assurant également la fonction de passage de cloison, mais côté tripaille. Le négatif est déconnecté du bornier et placé sur le relais. L'enroulement secondaire du transfo est en gros fil d'alu. Rien de plus facile que de le reformer un peu (alu moins cher, mais moins bien que cuivre... (la réactance est par contre en cuivre). La liaison relais -> bornier est réalisée avec un plat d'alu. Facile, moins pénible et plus direct que des cosses à sertir. Moins d'interfaces métal-métal avec toutes les turpitudes que cela implique.

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Ensuite, il faut commander ce relais. Il suffit de récupérer la tension de la gâchette. Cette dernière commande d'ailleurs le moteur par le négatif. Il en sera donc de même pour le relais.

Une cosse voleuse est placée au bout du fil, puis connectée ici (facile à localiser une fois le poste ouvert) :
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et l'autre avec un "Y", au point de connexionh entre gâchette et circuit imprimé de commande du moteur (facile également à localiser):

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Et maintenant, c'est le bonheur. finies les contorsions à faire pour éteindre le poste avant de poser la torche sur la caisse, ainsi que les arcs intempestifs dans les zones exigües : le jus est envoyé quand on appuie, coupé quand on relâche. L'hysteresis du relais est assez important pour qu'il reste collé, quels que soient les réglages d'avance et de puissance.

Je n'ai pas ajouté de voyant (flemme), ni encore placé l'électrovanne : cette dernière étant en 12V, son solénoïde, interchangeable, devra être remplacé par une version 24V, ou encore, une simple commande de klaxon de camion sera achetée. Ce sera fait en cas d'utilisation fil plein + gaz afin d'économiser ce précieux fluide.
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dominic violon
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Courage

Message non lu par dominic violon »

J'ai pris cette photo en pensant à toi le brivois

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Vu au Bourget Dimanche matin
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Mauresque
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Message non lu par Mauresque »

Fatche la pièce d'orfèvrerie !
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Klug
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Message non lu par Klug »

j.f a écrit :Bref, cahier des charges : 24V, 150 A au moins -> relais de démarreur donc.
Jolie bête : .../...
Combien cher ?
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j.f
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Message non lu par j.f »

:?

Ah, nous y voilà. Combien cher...
Ben, ça dépend.
A la casse, sans doute pas plus de 10 à 20 €
Mais on n'a pas toujours le temps. Et les relais de démarreur en 24V, ça ne court pas les casses auto... Et les casses de camions, jamais vu, et pas chez moi.

Alors on va chez Bosch. Et on laisse un billet de 105 €.
Oui, je sais, c'est disproportionné par rapport au prix du poste à souder.
Mais si le poste à souder est si bon marché, c'est justement qu'il ne comporte ni relais, ni électrovanne de gaz. Alors pourquoi ne pas prendre un modèle un peu plus évolué ? Ben, c'est beaucoup plus cher, car alors il faut se tourner vers du matos pro : dans les 300 à 350 € on ne trouve rien facilement en gamme amateur.

Il y a une solution : relais de démarreur en 12V avec une alimentation supplémentaire spécifique. Mais grosse complication, l'espace est compté sous le capot.

Oui j'ai honte...
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Message non lu par Klug »

j.f a écrit :A la casse, sans doute pas plus de 10 à 20 €
Mais on n'a pas toujours le temps. Et les relais de démarreur en 24V, ça ne court pas les casses auto... Et les casses de camions, jamais vu, et pas chez moi.
Faut dépouiller un toy 8)
j.f a écrit :Alors on va chez Bosch. Et on laisse un billet de 105 €.
AOUCHEUH.
j.f a écrit :Oui, je sais, c'est disproportionné par rapport au prix du poste à souder.
Oui mais comme tu le dis ça reste moins cher qu'un poste "avec"...
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Message non lu par Mauresque »

Klug a écrit :
j.f a écrit :Oui, je sais, c'est disproportionné par rapport au prix du poste à souder.
Oui mais comme tu le dis ça reste moins cher qu'un poste "avec"...
Et puis acheter tout prêt ça enlève le plaisir de bidouiller un peu ses outils, HEIN ?
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Message non lu par j.f »

Ce n'est pas toujours évident de trouver des véhicules étrangers et surtout des 4x4 dans les casses. Souvent, en raison de la faible demande en pièces, les casseurs revendent les épaves à des collègues spécialisés. C'est le cas dans ma région.

La PACA et le pays basque, c'est OK; mais ailleurs, c'est souvent le désert.

Le relais en question est une belle bête. Il pèse bien un demi kilo !

Pour l'électrovanne, il faut voir du côté de celles montées sur les camions, en particulier pour les avertisseurs sonores. L'entrée de gaz se fait a priori sur raccord 1/8" gaz (non vérifié). Reste à vérifier que les filetages de raccords soient également à un standard gaz, ce qui est une quasi certitude. Il en est par exemple ainsi sur mon avertisseur à compresseur électrique récupéré sur une voiture française (R25 je crois). C'est aussi le cas des raccords de suspensions pneumatiques chez Land Rover.


Plus haut, les "bidouilles de Yann" évoquent la transformation d'un poste à arc en TIG au gratté, à l'ancienne. Il s'agit simplement d'un onduleur (inverter) équipé d'une torche TIG. Au gratté signifie que l'amorçage de l'arc se fait par contact, un peu comme avec un poste à arc : utilisation d'une pièce martyre, en cuivre. Il n'y a en effet pas de dispositif électronique permettant l'amorçage. En cherchant un peu, et en consultant un dépliant sur un comptoir, une torche TIG semble coûter de l'odre de 150 € au moins. Somme à laquelle il faut ajouter le prix d'un relais, et éventuellement celui d'une électrovanne.



A propos du relais ajouté...
Sans ce relais, ou sans masque automatique à cristaux liquides, on ne peut pas pointer ou démarrer facilement une soudure.
Un masque automatique, c'est au moins 150 à 200 €.
Le relais vaut 105 €.
On peut utiliser un masque classique si le relais est présent. Mais il y a masque et masque. Ceux à tenir d'une main sont pénibles. D'autant que la torche, d'après un proche soudeur, doit se tenir à deux mains, comme une queue de billard. Les cagoules sont mieux, mais celles proposées à bas prix ne s'abaissent pas toujours correctement sur un mouvement de tête. Préférer du pro pour avoir vraiment les deux mains libérées.

L'entrée de gamme en automatique chez 3M est un vrai bonheur.
Bon, il n'est pas "solaire", c'est à dire qu'il est pas alimenté par des cellules photovoltaïques puisant leur énergie dans la lumière émise par l'arc lui même, et possède donc de petites piles.
Il s'abaisse parfaitement, il est léger et compact, il a un look guerre des étoiles. Les Yankee's en font de beaux, customisés et tout et tout, avec de belles couleurs. Celui ci est bêtement uni.

Le truc le plus surprenant, c'est que contrairement à un masque ordinaire qui comporte une plaque de verre transparent de protection superposé au filtre, la protection de l'optique est une simple feuille de plastique spécial. J'avais peur que ça durée de vie soit très brève, car myope et presbyte, j'enlève les lunettes pour souder, et je place le visage très près des pièces à souder. Et bien, même pas mal. Cette feuille de plastique est incroyable ! Pas une trace ! Il suffit d'essuyer au chiffon de temps en temps.
Mon masque classique voyait son verre protecteur très vite incrusté de gouttelettes de métal.
3M indique un remplacement par semaine en usage intensif, donc usage pro 35 heures par semaine.
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JCA
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Message non lu par JCA »

Voila, voila...

Content de voir que tu as quitté ta retraite j.f. !

Mais y a-t-il une vie après le vm ?
.
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j.f
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Message non lu par j.f »

Quelques infos à propos du comportement de l'acier de la caisse, suite à une brève discussion avec un professionnel venu m'emprunter l'onduleur vu plus haut...

L'industrie automobile utilise pour la carrosserie des aciers de récupération, jettés en vrac dans des haut fourneaux, souvent non décapés (peinture). Résultat : une composition aléatoire, beaucoup de carbone, et combustion (perçage) lorsqu'on a besoin de les souder autrement que par points.

Au passage, l'onduleur est en fait un GYS modèle GYSMI 133 sous une marque de distribution. La marque GYS apparaît sur une étiquette collée sur la malette de transport...
Voir : http://www.gys.fr/asp/produit.asp?categ ... nce=015494
verdict du professionnel ce soir ... (celui qui avait trouvé que le telwin n'était pas mal, mais qui m'avait aussi conseillé de n'utiliser que du gaz, et d'abandonner le fil fourré)

Et la suite à propos du fil fourré de 0.6 mm...
Dans un premier temps, on m'avait annoncé qu'il n'y avait pas de problème pour du fil fourré de 0.6 mm... Et finalement, le fournisseur a abandonné ce diamètre. SAF-Air Liquide démarre sa gamme à 1.0 mm. Telwin semble ne plus distribuer de fil fourré en 0.6 mm.

Finalement, en reprenant les soudures, et en passant pas mal de temps à meuler, ragréer, j'arrive à quelque chose d'acceptable. Pas très joli, mais étanche. Beaucoup moins facile qu'à l'établi.
le système avec relais fonctionne bien, et c'est vraiement un élément de confort. Il y a juste un (tout) petit délai de collage du relais par rapport à l'avance du fil (une fraction de seconde). Pas très gênant. Pour corriger, il fuffirait de prélever l'alimentation du dévidoir en aval du relais. Mais il y a un risque de pics de tension lors de la commutation. L'alimentation est normalement prélevée avant la réactance. On risque un effet "bobine d'allumage" en prélevant en aval, donc cette modif ne sera pas tentée. Mais si quelqu'un veut risquer la vie du circuit intégré de contrôle du moteur, ça sera intéressant.


PS : pour rassurer encore Dominic : culasses, coussinets, segments, pompe à eau, embtrayage, etc. sont arrivés. Au passage, il est très joli, ce syphon de W.C. (le Y, c'est pas français, mais c'est plus joli)
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Message non lu par j.f »

Verdict à propos du Domtool Welder 3.2 / GYS GYSMI 133 : très bon appareil de soudage à l'arc.

On trouve le Gysmi à partir de 200 € sur eBay, et plutôt entre 250 et 300 € sur les sites de vente d'outillage en ligne.

L'objet acheté chez Bricodepot pour 200€ s'avère donc être une bonne affaire.

C'est manifestement le Gysmi : même boîtier, même position du potentiomètre de réglage, des prises en façade, même porte électrode, même pince de masse, même malette portant la marque GYS. Seule change la décoration.


Pour en revenir au sujet initial :

Résultat obtenu après pas mal de travail (il reste un petit trou de 1 x 2 mm à reboucher). Il est vrai que pour débuter, il eût été judicieux de commencer par quelque chose de plus facile ! :

Image

Et puis, naturellement, voulant recharger un dérapage de disqueuse par un peu de laiton (soudo brasure), y'a pu d'oxygène...

Image

C'est un enfer de souder avec la chaleur qu'il fait... mais ce n'est rien à côté des conditions de travail du pro sus-cité : 43°C de température moyenne sur son lieu de travail.
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Wildbear
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Message non lu par Wildbear »

Salut,
J'ai moi aussi acheté recement un Ghys (le 183) avec cagoule automatique et c'est un plaisir.
Je n'avais jamais reussi a faire un truc correcte avec "mon merdico poste a arc de supermarche a 50€ qui disjoncte au bout de 15 min"
et là je me regale, je souderais du matin au soir...
je me suis fait ca (regardez pas la marque du vehicule, 24v en plus...)
http://gallery.solexine.fr/album24?page=1
Bref, que du bonheur, et meme avec les baguettes achetés dix ans avant
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Alexios
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Message non lu par Alexios »

Wildbear a écrit :...
je me suis fait ca ....
J'aime bien le commentaire : "Le coté "massif" disparaît" :lol:

Du bon travail ;)
Pour que ça tourne rond, faut que ça soit carré ...

Vielle devise militaire ...
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Mauresque
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Message non lu par Mauresque »

Alexios a écrit :
Wildbear a écrit :...
je me suis fait ca ....
J'aime bien le commentaire : "Le coté "massif" disparaît" :lol:

Du bon travail ;)
Et pour l'avoir vu de mes yeux vu, effectivement la ligne est très légère, pas du tout l'impression de se trouver face à un road truck australien. Non, pas du tout :D:D:D
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Message non lu par j.f »

Ce pare choc AR me rappelle quelque chose...

La traverse AR d'un Def.
Que ne feraient pas les japonais pour imiter les anglais !

Gros taf en tous cas !


Bon, pour en revenir à la soudure sur carrosserie et caisse, le fil fourré en 0.8 ou 0.9 semble être introuvable en dehors de Telwin.
Donc, achat d'argon/CO2 : il se trouve chez Bricodépot en bouteilles de 0.95 litre sous 60 bars (soit environ 60 litres). ce sont des bouteilles jetables identiques à celles utilisées sur certains chalumeaux oxygaz. Bouteilles "percutables" avec fermeture intégrée si déconnexion du détendeur. 15€ environ la bouteille. Il y a aussi l'argon pur pour l'alu, ainsi que le fil correspondant.

Le fil fourré de 0.8 à 0.9 mm semble idéal pour le pointage des soudures et pour le soudage de petites pièces comme des écrous sur de la tôle. C'est très largement supérieur à l'arc ordinaire, et bien plus facile : on peut pointer facile sans masque en fermant les yeux, à la volée.
Mais ça crache vraiment trop de gouttelettes si on soude en continu. D'où essai en préparation avec argon/CO2 et fil plein de 0.8 mm. Une électrovanne a été mise en place pour économiser le gaz, le poste n'en comportant pas. Il s'agit d'une électrovanne pour automatismes pneumatiques qui résoud le problème de sa fixation.

L'électrovanne est un modèle pour automatismes industriels. Les branchements se font par des raccords 1/8" standards.

1 : corps de l'électrovanne avec son noyau induit. On voit un des deux orifices d'entrée, obturé par un bouchon.
2 : clip de fixation du :
3 : bobinage (inducteur); dispo en différentes tensions de service. Ici, c'est du 24 V. Le connecteur électrique n'est pas représenté sur la photo.

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A l'arrière du poste à souder se trouve une douille cannelée 1/8" servant de passage de cloison. côté intérieur, c'est une douille femelle à raccord instantané.

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Le montage de l'électrovanne est alors évident. Elle est montée à l'intérieur, "boulonnée" à la paroi par la douille cannelée. Le raccord instatané femelle est branché sur la sortie de l'électrovanne via un mamellon 1/8". La deuxième entrée est obturée par un bouchon mâle 1/8" (dans les automatismes, les électrovannes sont montées sur des rails, avec une alimentation en air passant d'élément en élément)

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RRVM de 90 / Vive la bidouille ! Et pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?"Les RANGES ou les LANDS c'est comme les filles ,y a toujours un endroit ou t'appuie qui les font pleurer" (bobflappy, le 24 juin 2003 après JC)
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j.f
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Après quelques essais...

Le relais et l'électrovanne utilisés ici sont en 24 V.
La tension en sortie de poste vaie de 16V à 24V environ. 16V pour le courant de soudage le plus fable.

Le relais (de démarreur) et l'électrovanne n'ont pas de problème particulier à coller, même sous la tension la plus faible. Ils ne décollent pas en cours de soudage (je n'ai pas mesuré la tension en cours de soudage, mais elle doit chuter un peu quand même).

Simplement, au réglage le plus faible (MIN / 1), ils ne collent pas instantanément, mais il y a une fraction de seconde de "retard à l'allumage". Ce n'est pas gênant. Simplement le fil avance un peu. Comme sur la position de réglage la plus faible, l'avance du fil est lente, il n'y a pas de souci.

Je pense que relais de démarreur et électrovanne pourraient sans problème être en 12 V. Ces trucs là, c'est quand même costaud, capable de travailler un peu survolté (à la limite, une résistance en série pour limiter la tension et le courant les traversant). En 12 V c'est facile à trouver à la casse, et pas cher.
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