Fumées noires, EGR sonde et fuites Td5

Vanne EGR, catalyseurs, collecteurs, sorties dans l'aile...

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Normand 1400
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Re: Fumées noires, EGR sonde et fuites Td5

Message non lu par Normand 1400 »

Si tu fais le choix de conserver l'EGR :mrgreen:, voici ce que tu peux tenter.

L'EGR est commandée par la dépression issue de la pompe à vide modulée par une vanne trois voies pilotée par le calculateur moteur.

En principe, la soupape est normalement fermée : pas de dépression = fermeture et dépression max = ouverture. En d'autres termes, une défaillance du système se traduit par une fermeture complète et définitive de l'EGR (mise en sécurité).

Généralement, la dépression fournie par cette pompe à vide est de l'ordre de 0,6 DaN/cm² (0,6 bars ou encore 600 millibars).

D'après ce que j'ai relevé sur mon 300 Tdi, la dépression maximale nécessaire à la gestion de l'EGR est beaucoup plus faible (environ la moitié) que la dépression disponible.

Quand le système fonctionne bien... :twisted:

Car dans le cas contraire, la dépression peut atteindre 100% de la dépression disponible, l'électronique devant brutaliser de plus en plus la soupape au fur et à mesure qu'elle s'encrasse et se grippe.

Si tu récupères un bon dépressiomètre, la première chose à faire est de le raccorder au circuit de commande de l'EGR afin de regarder comment varie la dépression qui y règne.

Il est difficile de décrire la loi de variation de cette dépression car la cartographie sous-jacente est complexe ; cela dit, au-dessus de 3 000 t/mn et sous forte charge moteur, la soupape doit être complètement fermée (aucune dépression dans son circuit de commande) alors qu'entre 800 et 1 500 t/mn elle est, grosso modo, ouverte aux trois quarts (la dépression dans le circuit de commande est alors maximale).

Pour info, l'analyse des données recueillies sur un Td4 m'avait montré que, sur ce moteur, l'EGR était ouverte à plus de 60% entre 800 et 1 600 t/mn et se fermait complètement à un peu plus de 2 400 t/mn.

Ensuite (ou en attendant de faire des mesures sur le circuit moteur) l'étude doit porter sur la sensibilité à la dépression de la soupape.

Pour ce faire, trois points à regarder :
  • 1°) à partir de quelle dépression minimale la soupape commence à s'ouvrir?
  • 2°) pour une dépression donnée, de combien faut-il augmenter la dépression pour que la soupape réagisse?
  • 3°) pour une dépression donnée, de combien faut-il réduire la dépression pour que la soupape réagisse?
Si j'en crois la littérature, en tablant sur une amplitude de dépression totale de 600 millibars, une bonne soupape devrait réagir à une variation d'amplitude de 10 à 12 millibars maxi autour de la valeur d'essai.

Exemple : en supposant la dépression stabilisée à 200 millibars (valeur pifo) ce qui, en principe, doit conduire à une position intermédiaire de la soupape, l'EGR doit de nouveau réagir si la dépression devient inférieure à 195 millibars ou supérieure à 205 millibars.

Plus la fourchette s'élargit et plus la « bande morte » de la soupape s'étend, donc plus le fonctionnement du système de régulation devient erratique (temps de réaction trop long, dosage en oxygène non conforme, autrement dit, risque de fumées).

Dernier point : la réserve de dépression que représente ton grand bidon est plutôt une bonne chose, donc tu peux le garder.
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Stagadon
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Re: Fumées noires, EGR sonde et fuites Td5

Message non lu par Stagadon »

Salut Phy . Oui c’est juste pour le contrôle que je la remets, malheureusement cette fois elle veut pas bosser.
Normand, il pleut, je vais tenter quand ce sera mieux, mon mano sera très limite mais je vais tenter. Je n’ai pas de compte tour.
110 TD5 / 99 .
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Normand 1400
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Re: Fumées noires, EGR sonde et fuites Td5

Message non lu par Normand 1400 »

Stagadon a écrit :
21/09/2023 15:34
Je n’ai pas de compte tour.
Pas grave à ce stade...

Quand tu auras un ordre de grandeur de la dépression régnant dans la canalisation de commande de la vanne, on verra comment faire si la résolution de ton dépressiomètre n'est pas suffisante pour apprécier la bande morte.
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