Et voilà le schéma.
Bon, d'accord, ça n'existe plus aujourd'hui, mais ça a fonctionné longtemps comme ça. Donc on a 2 géné/démarreur (G1,G2) qui sont connectées sur une barre bus (26) elle même alimentée par une batterie (27). Les génés sont de type compound, elles ont un enroulement en parallèle (2) et un enroulement en série (3) (à cause de la fonction démarreur). La tension est régulée par un régulateur à pile de carbone (c'est là la préhistoire). En gros, c'est une résistance variable qui varie en fonction de la pression qu'on applique sur la pile de carbone (4). Grace à ce dispositif, on fait varier le courant d'excitation de la gêné. Dans ce schéma, on voit que la bobine (8), agit sur la pile de carbone pour réguler la tension de sortie la géné en fonction de la charge. Mais on voit aussi que la bobine (9) agit elle aussi sur la pile, et que le courant qui la traverse n'est que la différence de potentiel qu'il pourrait y avoir entre les 2 génés. Grâce à cette boucle entre les 2 génés, on équilibre le circuit en continu quelle que soit la charge et la tension de sortie des génés.
Le problème, c'est que dans le cas qui nous intéresse, on a affaire à des alternateurs "bâtard". On ne peut pas utiliser le circuit ci dessus car il concerne des génératrices de courant continu. Mais on peut à mon avis s'en inspirer.
Sur les avions plus gros, il y a des alternateurs, mais ceux-ci fournissent du courant alternatif, donc rien à voir avec les alternateurs de nos véhicules. Pour le couplage en parallèle, c'est une autre histoire. Il faut un dispositif d'entrainement à vitesse constante des alternateurs, quel que soit le régime des moteurs, et en plus il faut les mettre en phase. Bref il faut aligner tension, fréquence et phase avant de pouvoir les coupler.