The Pater a écrit :té té té té
La qualité du couple agissant sur la tête de vis (ou l'écrou), je veux bien. Mais pour le serrage (effort axial de tension dans la vis), on pourra en reparler.
Tu imagines bien que je fais gaffe à la qualité du lubrifiant et au choix de la visserie quand il est nécessaire de monter du neuf!
Mais tu as raison, le terme que j'ai utilisé est impropre : je parlais de la maîtrise du couple de serrage, la qualité du serrage relevant effectivement d'une autre problématique.
D'ailleurs, la précision développée par ces outils permettant de suivre très finement l'évolution du couple, change radicalement l'impression que l'on a au serrage : pour atteindre le couple requis dont on suit l'évolution avec l'aiguille du comparateur, il faut serrer très lentement (on retrouve exactement cette situation lors du de réglage de la tension de la courroie de distribution sur les Tdi). En serrant, on voit la vis tourner d'un bon paquet de degrés alors que l'effort de serrage reste désespérément faible.
On se dit alors que tout va foirer...
Au début, j'ai même été jusqu'à tout arrêter et reprendre à la clé à déclenchement tellement c'était flippant.
Mais non, j'avais de la marge.
C'est là qu'on ressent, au-delà de l'aspect théorique de la question, qu'entre le serrage au couple et le serrage angulaire, il y a bel et bien un monde. Quoi qu'il en soit, avec un serrage contrôlé et une lubrification adaptée (je soupçonne le Pater de vouloir en venir là, justement...) on peut, à effort de serrage (tension) identique dans le boulon ou la vis, réduire le couple de serrage...
Je joue souvent à ça sur les petite vis, genre 8 ou 9 sur plats. Je ne connais plus aucun déboire (rupture de vis ou desserrage) depuis que j'utilise mes outils de bricolo.
pascal30 a écrit :Tout pareil ! Un petit schéma avec des explications sur les calculs qui suivent tes mesures au comparateur ne serait pas de trop !
J'ai fait une petite recherche rapide sur les anneaux dynamométriques (je ne connaissais pas), et tous les développements théoriques que j'ai trouvé font appel à des constantes propre au matériau. Comment fais-tu, en pratique, pour relier de façon quantitative la déformation à l'effort exercé ? As-tu mesuré les déformations de ton anneau en connaissant l'effort que tu as appliqué au peson, pour avoir une sorte de table de référence ? Dans ce cas, comment savoir que l'on ne sort pas du domaine élastique ? Désolé si mes questions sont stupides, mais la métrologie est un domaine que je découvre et qui m'intéresse beaucoup !
Un anneau dynamométrique fonctionne toujours en phase élastique ; j'avais fait un rapide calcul pour déterminer la souplesse du zinzin, donc son diamètre, son épaisseur et sa largeur et je ne suis pas tombé loin.
Coup de bol!
A chacun de bricoler ce dont il a besoin, mais c'est pas compliqué, même si on n'est pas fan de calcul.
Car le calcul des anneaux, notamment au flambement (cas des canalisations PVC en assainissement, ou pour ceux qui connaissent, les buses Armco en ouvrages souterrains) est d'une complexité ... certaine. Donc mieux vaut étalonner le bidule en mesurant son ovalisation sous une charge connue précisément. C'est là que le peson électronique intervient.
Par ailleurs, un des avantages de l'anneau est qu'il peut être utilisé en poussée directement sur le manche de la clé comme en traction via une petite chaîne, ce qui le rend très souple d'utilisation, moyennant quelques calculs trigonométriques simples, même dans des endroits impossibles.
J’essaierai de faire un topo là-dessus, mais ce sera plutôt vers fin mars...