Souder l'arbre à la main meneuse poserait en effet plusieurs problèmes, bien connus en soudure :
- trempe localisée à l'interface cordon/métal de base. La dureté du métal augmentant, sa résistance à la fatigue diminue en raison inverse,
concentrations de contraintes liées aux discontinuités de forme dues au cordon lui même.
Pas top question fatigue, ennemi n°1 de ce genre d'organe...
Sans compter une section active (celle du cordon) beaucoup plus faible que celle représentée par le développé des cannelures ou l"'effet clavetage" obtenu par la réparation décrite...
En conclusion, les gars n'ont pas fait n'importe quoi, bien au contraire...
Il existe une autre variante, plus soft, dite de "la couturière" ; mais il faut disposer d'une perceuse, d'un bon foret et d'un taraud.
On perce plusieurs trous
dans l'axe de l'arbre et non perpendiculairement ![Twisted Evil :twisted:](./images/smilies/icon_twisted.gif)
, répartis sur le périmètre, prenant sur l'arbre et la main meneuse.
On taraude puis on visse autant de vis d'un diamètre adapté (8 mm par exemple) et la plus longue possible.
Ca tient pas mal non plus.
D'ailleurs ce procédé tient le coup des points de vue mécanique et étanchéité : il fut un temps où on réparait de la sorte les blocs moteur en fonte des tracteurs fendus par le gel...
Bon d'accord, on se serait moins pris la tête en mettant de l'antigel, mais on sait bien de quoi l'homo erectus sapiens sapiens est capable
![Mr. Green :mrgreen:](./images/smilies/icon_mrgreen.gif)