Autopsie d'une LT77
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- The Pater
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Autopsie d'une LT77
LØLØ m'a passé une LT77 pour désassemblage dans un but pédagogique, mais aussi pour en voir l'état.
La voici avant désassemblage. 4 vues qui permettent de voir, déjà, par exemple la position du bouchon de niveau (carré mâle, noté "A") et les deux bouchons de vidange notés "B". Notons que le levier de commande de la BT (boite de transfert) est placé sur la LT77. C'est le plus éloigné de la cloche d'embrayage, à gauche sur la photo LT77_001.
Vue axiale, coté cloche d'embrayage, sans mécanisme de commande d'embrayage. L'arbre cannelé visible est l'arbre d'entrée de la LT77 et est appelé "arbre primaire"
Vue axiale, coté carter de cinquième, sur lequel la BT vient se fixer. L'arbre cannelé, au centre de la photo, entraine le pignon d'entrée de la BT. Cet arbre est l'arbre de sortie de la LT77 et est appelé "arbre secondaire".
Note pour ceux qui commandent en UK :
Arbre primaire = input shaft
Arbre secondaire = mainshaft
Arbre intermédiaire = layshaft
1.Démontage
Avant d'ouvrir commençons par vidanger. Vérifions d'abord que le bouchon de niveau se dévisse facilement.
Utiliser une clef plate de 13 n'est pas une bonne idée si comme ici, le bouchon est serré avec force. Le mieux est de prndre une douille dont le carré d'entrainement est de 1/2" soit 12,7mm. Bien choisir la douille afin de pouvoir y placer une clef six pans mâle de dimensions adéquate. Alors qu'avec la clef plate de 13 mm, la clef commençait à tourner autour du carré sans que cela se dévisse, avec la douille le déserrage se fait sans efforts sans abimer le carré du bouchon. Le bouchon de vidange du carter de cinquième se dévisse avec une douille de 24 mm On note l'huile rouge, donc une ATF Dexron, et le filtre à huile qui est maintenu en place dans son logement par le bouchon de vidange. Une clef de 32 mm est utilisée pour dévisser le bouchon de vidange principale. Le bouchon de vidange principale comporte un aimant, même que sur la R380, et les particules métalliques présentes n'ont rien d'anormal. Pour info : la localisation de la mise à l'air libre de la BV. Pour enlever la cloche d'embrayage, il faut d'abord retirer la rotule de la fourchette d'embrayage à l'aide d'une douille de 13 mm. deux vis. La roule cahait une des vis de fixation de la cloche d'embrayage sur la BV. On dévisse les six vis de fixation de la cloche d'embrayage à l'aide d'une douille de 19 mm. Prévoir une rallonge. Une fois les six vis enlevées, on peut retirer la cloche d'embrayage. Notons que deux vis sont plus longues (45 mm contre 30 mm). ces deux vis doivent se mettre, au montage, là où se trouvent les deux entretoises de positionnement de la cloche par rapport à la BV. On enlève maintenant les commandes de sélection, en commençant par la commande de la BT. Enlevons d'abord la tringlerie : une pince pour retirer une goupille, une clef de 10 et une clef de 13 (voir photo). Remettre en place la goupille, l'axe et les deux petites plaques anti friction sur la tringlerie pour ne pas les perdre. Voilà c'est enlevé. J'ai ensuite revissé (après le photo ci-dessous) les vis de 13 en place dans le carter pour ne pas les perdre. Avec une clef de 13, dévisser les vis fixant le carter de commande de BT. Attention, il y a deux longueurs de vis. Commande de BT retirée. Cette commande, fixée à la BV ne commande aucun organe de la BV. Noter les longueurs des vis. Sur la photo elles sont à leur place. On retire ensuite le carter de commande de la BV. Clef de 13 et que des vis courtes. On remarque que ce cater ne comporte que la rotule guidant le levier de vitesse et la sphère de rotule qui commande l'axe en rotation et en axial, axe qui va vers l'arrière de la BV dans le carter de cinquième. On continue le démontage avec une clef de 13 pour dévisser les trois dernières vis, longues. On retire le support de commande. le tout ira au lavage pour voir plus clair et noter les réglages possible de la commande. "A" est bloqué axialement le long de l'axe qui la porte. Elle est bloquée par "C", mais reste libre en rotation jusqu'à un certain angle. "E" vient se loger en "D" et commande "D" en rotation et axialement. De part le géométrie de la commande, lorsque vous poussez le levier de vitesse vers l'avant, "D" recule vers l'arrière de la BV (vers le haut de la photo 26, c.à.d. coté BT). Lorsque vous poussez le levier de vitesse à droite, "D" va aussi à droite (à gauche sur la photo 26) d'où la position de "D" selon les rapport engagés :
Voici donc, plus ou moins bien nettoyée, la base du levier de vitesse. Le cache en caoutchouc, enlevé, est bon à changer à cause d'un trou pouvant laisser passer des contaminants. Le photo 28 montre le levier en position centrale face à la troisième et quatrième vitesses, position naturelle du levier, maintenue grâce au ressort de centrage caché derrière. On ne voit que les deux bouts du ressort de centrage reposant sur les têtes de vis. Levier basculé à gauche lève le bout du ressort de droite (photo 29). Levier basculé à droite lève le bout de ressort de gauche (photo 30) Vu de profil. On voit bien le ressort et le fait qu'il rappelle le levier (photo 31 et 32). La position centrale du levier est donné par la hauteur de réglage des vis.
Il faut mettre le levier en quatrième ou troisième. Régler, à l'aide d'une lame calibrée, pour que les ressorts soient à 0.5 mm de la tige du bout du ressort. Ensuite pousser le levier d'un coté et régler la vis du coté opposée, pour que la goupille touche juste le ressort. Faire de même pour l'autre coté en inversant la position du levier.
S'il fallait démonter l'ensemble, il faudrait commencer à retirer les tiges des ressorts des vis comme montré (photo 3). Le reste nécessite une clef de 10. Je ne pense pas que désassembler ce qui reste apporterait quelque chose de plus. Vu coté intérieur, un petit plus propre qu'avant pour mieux voir. Bien sûr un remontage dans les règles nécessiterai un nettoyage plus en profondeur à l'aide d'un démontage complet. Ceci est vrai pour toute la BV. La sphère en bout du levier de la photo 34, vient se placer dans l'embout de l'axe de la photo 35. Cet embout est garni d'une matière plastic anti friction. A droite de l'embout se trouve une vis servant de butée pour l'alignement et engagement de la cinquième. A gauche se trouve un doigt pouvant s'enfoncer si on force. Si l'embout touche le doigt sans que l'on force, on est alors aligné pour un engagement de la première ou de la seconde. Si on force, le doigt s'enfonce et l'embout est en position pour un engagement de la marche arrière. Photo 36 montre bien la vis avec son écrou de blocage. Toutes les LT77 ne sont pas équipées du même système. Certaines ont le même système que pour la marche arrière, c'est à dire doigt poussé par un ressort. Le réglage est simple : mettre la cinquième. Pousser légèrement le levier vers la droite (comme si vous étiez assis à la place du conducteur). Visser la vis de réglage jusqu'au contact. Dévisser d'un demi tour. Serrer l'écrou de blocage avec une clef de 15mm. La photo 37 montre le logement du doigt de butée de première et seconde qui si on force un peu permet de mettre la marche arrière. le gros écrou (clef de 24) retient un ressort qui pousse une bille dans une gorge du doigt. les dernières LT77 sont équipées d'une vis et écrou permettant de régler la pression de la bille contre le doigt. Il y a deux vis de fixation du système au carter : clef de 13 mm. Je n'ai pas tout démonté car le doigt est retenu par un circlips que je n'ai pas arrivé à enlever, et comme ce n'est pas ma boite, je ne vais pas découper....
On note deux cales d'épaisseur calibrée à coté des deux vis. Ce sont deux cales de réglage de la distance entre le doigt et l'embout du levier. Pour le réglage, engager le première ou la seconde. Pousser légèrement le levier de vitesse vers la gauche. Visser les vis de fixation du logement du doigt, à la main, doucement, jusqu'au contact. La distance entre le logement du doigt et le carter doit être constant (égale en tout endroit). Mesurer cette distance à l'aide d'une lame calibrée. L'épaisseur totale des cales à mettre est égale à la distance mesurée + 0,05 mm
Cette partie n'est pas démontée. On note que le trou dans le carter permettant le montage/démontage de l'axe est bouché par un bouchon monté serré, mais pas vissé. Tout semble en bon état. Il manque cependant une vis pour boucher le trou fileté à coté du trou bouché. J'ai vérifié sur les photos de la BV montée, elle étais déjà absente.
Le mécanisme de commande de BT sous le levier. Le "blocage" de la commande "longues"/"courtes" se fait à ce niveau grâce à une lame s'appuyant contre le corps de la rotule du levier. La rotule du levier entraine axialement un l'axe de commande "longues/courtes". Comme cette rotule ne peut pas bouger latéralement, c'est le bout du levier qui bouge latéralement, entrainant la partie externe cannelée en rotation Attention, la partie cannelée externe qui reçoit le bras de la tige de commande visible dans la photo 17, tient axialement le bout du levier. Jouer avec le levier alors que le bras de tige de commande n'est pas en place peut faire entrer la partie cannelée dans le carter comme on voit sur la photo 41. Remettre en place est plus ou moins aisé. On note ici que l'étanchéité est faite par un joint torique pouvant être pincé et détérioré lors de la remise en place si on ne prend pas de soins.
Avançons un peu plus dans le démontage de la BV proprement dite.
Il faut enlever un circlips se trouvant sur l'arbre secondaire (coté BT). Une petite pince à circlips suffit pour écarter suffisamment le circlips. Ne pas s'énerver en essayant avec un tournevis ou une pince. Ensuite, si on a bien regardé la photo 42, on aura remarqué que la bague, derrière le circlips, bague servant de portée à la lèvre du joint de sortie de BV, comporte une rainure. Il faut placer les griffes d'un extracteur dans cette rainure pour tirer la bague qui est montée serrée sur l'arbre secondaire. J'utilise un décolleur de roulement : photo 44. La bague démontée est inspectée car l'état de surface de celle-ci est importante. Toute détérioration peut provoquer une usure prématurée de la lèvre du joint. On note des éraflures. A droite de la photo 48 (portée joint BT ?) on peut voir que ce sont des anciennes éraflures et à gauche (portée joint BV) les éraflures n'ont pas été faites par l'extracteur car protégées par le joint en place. On peut déduire que la bague a déjà est démontée et/ou que le joint de sortie de BV a été changé dans le passé. Il ne vaut mieux pas remettre la bague dans cet état au remontage. Les éraflures étant peu profondes, un petit passage au tour ou sur une rectifieuse pourra suffire.
Pour pouvoir enlever le carter de cinquième, il faut enlever la fourchette de bout d'axe de sélecteur. Elle est tenue par une goupille que l'on pousse avec un chasse goupille de 5 mm. Il faut chasser la goupille vers le trou existant dans le carter (photo 45), sinon c'est indémontable. Si on enlève effectivement le carter de cinquième, que la goupille tombe dedans, ce n'est pas grave, on la récupéra. dans le cas contraire il vaut mieux la tenir avec un pince pour éviter qu'elle ne tombe (photo 46) Remettre la goupille dans la fourchette pour ne pas la perdre.
Il y a 10 vis qui tiennes la carter de cinquième (carter de prolonge) au carter principale via une plaque.
Les deux vis du haut se dévissent avec une clef de 13 (photo 50). Pas de problème. Le problème vient des huit autres vis nécessitant soit une clef à pipe 12 pans de 10, soit à oeil 12 pans de 10... soit une douille 12 pans de 10...mais pas n'importe laquelle ! Une douille 12 pans de 10 à carré conducteur standard 1/2" ne passe pas partout ! Voir photo 51. Pour le démontage, ce n'est pas trop un problème, une clef à oeil ou pipe 12 pans fera l'affaire. Par contre pour le remontage, suivant les règles de l'art, c.à.d. avec une clef dynamométrique, il faudra prévoir le coup. Serrage de 25Nm. le mieux est d'utiliser une douille de la série radio (carré conducteur de 1/4"). Ouf ! les 25 Nm sont dans la plage de la clef dynamométrique série radio (FACOM R 203A).
Retirer doucement le carter de cinquième. De l'huile va obligatoirement couler. Visser deux vis M8x35 pour tenir la plaque contre le carter principal et éviter le désassemblage inopiné de la BV pendant que vous la déplacerez/manipulerez.
On enlève le tirroir d'interverouillage de cinquième. On enlève le joint torique qui fait l'entanchéité entre l'arbre et la bague servant de portée au joint. Avant d'enlever le circlips, j'essaie de mesurer le jeu entre le circlips et la bague qui est juste derrière. Il doit y avoir un jeu compris entre 0.005 et 0.050 mm. Si ce n'est pas le cas, il faut changer la bague qui est une bague calibrée. La prise de jeu est impossible car il n'y a aucun jeu. De plus le circlips est bloqué. La bague a-t-elle été poussée durant el fonctionnement ?
On remarquera les traces d'outils sur l'élément en contact avec la bague. Cette BV a déjà été démontée.... Le circlips est retiré avec plus ou moins de mal. Enfoncement d'un tournevis, radialement, entre les deux oeils pour écarter un peu. Le circlips reste écarté, laissant du jeu entre lui et la gorge. J'hésite à taper sur la bague pour la faire reculer car je ne voudrai pas marquer les roulements, ce qui pourrait fausser mes conclusions lors de l'autopsie de ceux-ci. Après l'utilisation d'outils différents, il est possible d'utiliser une pince à circlips pour le sortir. Peut être qu'avec une pince à circlips plus professionnelle, je n'aurais pas perdu autant de temps.
Dévisser les deux vis de fixation (clef de 13) de la fourchette de cinquième et enlever la fourchette et prenant soin de ne pas perdre les deux petits patins en alliage de cuivre. Patins qui font le lien entre la fourchette et le baladeur.
Normalement, à ce point, il faudrait dévisser l'écrou en bout d'arbre intermédiaire, surtout à cause du fait que le pignon de cinquième ne comporte pas de trous permettant le blocage en rotation de celui-ci comme indiqué dans ce dessin. En fait, dans les premières LT77 5 vitesses, le pignon de 5ième était maintenu en place sur l'arbre intermédiaire à l'aide d'un circlips, pas à l'aide d'un écrou. Il n'était pas nécessaire de bloquer en rotation le pignon pour le serrage ou le desserrage de l'écrou et donc le pignon n'avait pas de trous.
Nous avons ici un pignon prévu pour une plus vieille LT77.....ou est-ce l'arbre intermédiaire d'une LT77 plus récente ? Nouvelle preuve que la BV à été démontée pour réparations dans le passé.
The Pater, va-t-il réussir à desserrer l'écrou sans rien abîmer ? tan tan tan tan.......
Mouais, pour l'instant, The Pater a sauté une page du manuel et a commencé a vouloir démonter synchro et pignon fou de cinquième.
N'ayant pas l'outil adéquate, je n'ai réussi qu'à enlever le baladeur. J'aurais pu continuer le système D pour sortir le reste mais c'était au risque de détériorer les dents du crabot. je laisse tomber dans l'attente d'un extracteur plus adéquate.
On note sur la photo 62 , en bas à droite, les éléments démontés.
Alors cet écrou de bout d'arbre intermédiaire ? Vais-je devoir inserrer un morceau de bois entre les deux pignons de cinquième pour le desserrage ?
Commençons par débloquer l'écrou qui est un écrou autofreiné par collerette déformable.
Une fois défreiné, il faut 'une clef de 32 mm, ou mieux un douille de 32 mm Mais pas besoin de clef, l'écrou n'est pas serré et se dévisse très facilement.
Le chasse goupille coinçant en rotation les pignons n'est pas un outil a être utilisé pour le serrage ou desserrage avec un couple important. On risque de marquer les dents.
La face d'appuis de l'écrou est usé (probable cause du manque de serrage ?) et il y a du jeu entre le pignon et l'arbre (entrainement par cannelures) alors que normalement, il faut un extracteur pour enlever le pignon. Aie. Il se peut que cela soit le mouvement radial du pignon (car il a du jeu) sous l'effort tournant (par rapport à lui et l'arbre) qui a créé l'usure et la perte de serrage axial.
Si le pignon fou et le moyeu de synchro avaient été enlevés, le pignon de 5ième serait déjà enlevé lui aussi.
Dans l'attente d'un extracteur, faisons un détour par la pompe à huile. Le carré qui entraine la pompe à huile est entrainé par l'arbre intermédiaire. Il suffit de regarder la photo 64 pour voir le carré femelle en bout d'arbre. Donc, il n'y a qu'au neutre, débrayé, véhicule oulant que les roulements à aiguilles, tournant sous les pignons fous, ne sont pas lubrifiés par circulation d'huile (on suppose que la BT n'est pas au neutre).
Dévisser les trois vis de fixation du couvercle de la pompe. Clef de 10. Il n'y a rien de plus à démonter pour la pompe. Ne pas essayer d'enlever le tube d'aspiration d'huile. Vérifier seulement qu'il n'est pas colmaté.
La photo 68 montre le circuit d'huile. Le tube aspire l'huile à cause de la dépression crée par la pompe. L'huile passe d'abord par la chambre contenant le filtre cylindrique grossier, filtre que l'on peut nettoyer en ouvrant le bouchon de vidange sur le carter de cinquième. L'huile passe ensuite dans la pompe et est envoyée dans la pièce de révolution contenant des trous radiaux, pièce noir appellée ferrobestos. L'huile est ensuite forcée à aller dans l'arbre secondaire. On voit d'ailleurs les traces d'usure au niveau du contact arbre/ferrobestos, de part et d'autre du trou sur l'arbre. L'huile circule ensuite dans l'arbre secondaire jusqu'aux points à lubrifier.
Repousser le joint de sortie de BV hors de son logement. Son remplacement est de toute façon conseillé. Repousser le ferrobestos hors de son logement. Son remplacement est de toute façon conseillé. Attention : il contient de l'amiante. Lors du montage d'un neuf, il faut bien le positionner tel que les deux petits trous axiaux soient le plus bas possible. Ils sont là pour évacuer le surplus d'huile entre le ferrobestos et le joint de sorti. Un mauvais positionnement peut être la cause d'une fuite prématurée d'huile.
On comprend mieux la conception du ferrobestos et comment l'huile se réparti grâce à la photo 71.
Il faut maintenant enlever le moyeu de synchro de cinquième monté serré sur l'arbre. On le tire en prenant appuis sur le cabot du pignon fou de cinquième.
Land Rover propose deux demi lunes enveloppant le crabot et les deux demis lunes sont tirées par un extrateur à deux branches. J'ai voulu le faire avec un super extracteur.... mais manque de bol, les griffes passent pas car il n'y a pas assez de place. J'essaie avec un autre extracteur dont les griffes ont assez de place..... mais c'est un extracteur à trois griffes. Le pignon de cinquième et l'axe de selection gênent. Nèanmoins, deux griffes ont assez de prise pour ne pas prendre que les dents du crabot. Un conseil : soit vous démontez un peu plus la BV pour enlever l'axe de sélection.... soit vous utilisez un extracteur à deux griffes. Après avoir tiré de quelques mm, je ne prends pas de risques et place la troisième griffe dès que c'est possible. Ouf, voilà c'est extrait. De droite à gauche (photo 75), le moyeu de syncho, la bague de syncho et enfin l'ensemble pignon crabot, avec à gauche une rondelle calibrée qui est restée collée par l'huile. Cette rondelle positionne axialement le pignon fou sur l'arbre et au remontage, si on change des pièces, il faut vérifier la position du pignon fou par rapport à la plaque et choisir la rondelle calibrée en conséquence. Le roulement à aiguille supportant le pignon fou est resté en place. On voit bien le cône à droite du crabot, cône sur lequel la bague synchro vient frotter lors du passage de vitesse pour amener le pignon fou à la vitesse du l'arbre secondaire. Le roulement à aiguilles s'enlève facilement car il s'ouvre (photo 76)
Le pignon de cinquième a du jeu sur l'arbre intermédiaire. Je pensais pouvoir l'enlever à la main, mais passé quelques mm, il a fallu utiliser l'extracteur. Voilà toutes les pièces (photo 78) composant la cinquième. Reste seulement une bague calibrée que l'on aperçoit encore près du roulement de l'arbre intermédiaire. On profite pour vérifier l'usure de la bague synchro.
La photo 79 montre qu'il faut pousser la bague contre le crabot et prendre le jeu entre les dents du syncho et les dents du crabot avec une lame calibrée. Pour des raisons de clareté j'ai posé l'ensemble sur l'arbre, mais en réalité il faut poser l'ensemble bien à plat sur la table et bien pousser de manière homogène sur toute la circonférence. Le jeu ne doit pas être inférieur à 0.38 mm pour la LT77. Si le jeu est inférieur, il faut changer la bague par une neuve. Ici c'est OK.
On enlève le circlips qui est sur l'axe de selection. Il sert de butée. Dévisser les deux vis (clef de 10 mm) qui tienne le doigt de guidage axial du tiroir d'interverrouillage Démonté, ce doigt de guidage est branlant et arrive à tourner. Il a du jeu dans sa plaque de fixation et ce n'est plus très étanche. Avant le remontage il faudrait le pointer de nouveau et ajouter de la pâte d'étanchéité. Pour les dernières LT77, il y a un joint torique pour améliorer l'étanchéité. On place enfin le restant de la BV sur le cadre prévu fabriqué par LØLØ. Voir http://www.landroverfaq.com/viewtopic.p ... 5&start=20
Retirer les deux vis que l'on avait mis pour éviter que la BV se déssassemble. Tirer vers le haut le carter de BV Retirer la rondelle, montée libre, en bout d'axe de pignon fou de marche arrière. Pousser l'axe vers le bas (dans notre cas, l'axe est tombé tout seul, comme un grand, normal ?). Retirer le pignon fou et l'entretoise situé en dessous. La photo 87 montre les pièces démontées. Le roulement à aiguilles supportant le pignon fou de marche arrière est tenu dans le pignon par deux circlips comme je les aime...vraiment pas. On verra le démontage du roulement à aiguilles si je trouve des traces suspectes sur l'axe qui sert aussi de chemin de roulement. L'arbre intermédiaire se retire très facilement. Dévisser la vis qui retient et mets sous contrainte le ressort qui pousse une bille dans les gorges de positionnement de l'axe de sélection. Retirer l'arbre primaire. Retirer le circlips de retenu d'axe de fourchette de marche arrière. Retirer l'axe et la fourchette. Il n'est pas nécessaire d'enlever le support de fourchette de marche arrière. Tourner l'axe de sélection afin que le doigt inférieur soit en position de passer par l'évidement de la plaque prévu pour lorsque que l'on tire vers le haut l'ensemble pour le démontage.
Tirer ensemble, arbre secondaire et selection vers le haut. Cela commence à faire un peu vide. Il reste que les bagues extérieures des roulements que l'on enlévera plus tard. Ne pas oublier de récupérer ressort de bille de positionnement d'axe de selection. Voilà toutes les pièces internes du carter principal, sauf pignon marche arrière, avec sa rondelle et entretoise et certaines bagues extérieures de roulements.
Bien planqué dans l'arbre primaire, se trouve la bague extérieure du petit roulement de bout d'abre secondaire. La photo 97 montre les pièces du mécanisme de selection (1, 2, 3, 4 et M.AR). Je ne remarque aucune usure qui remettrait en cause le remontage de ces pièces. Mais en mesurant le jeu au niveau du patin de marche arrière je trouve un jeu plus du double de celui maximum préconisé la le manuel. Maxi préconisé : 0.20 mm. Pour enlever les roulements de l'abre intermédiaire, Land Rover propose un outils venant s'entourer autour des roulements.
J'ai essayé avec le découleur que j'avais sous la main. Les machoires sont trop épaisses pour passer derrière la cage, l'effort de démontage passe par les rouleaux qui prennent appuis sur le petit épaulement de la bague intérieure et seule une petite partie des rouleaux sont mis à contribution. Ici les machoires vont écraser la cage. Le premier roulement sort. De l'autre coté, le deuxième roulement voit sa cage se détruire sous l'effort. Il me restera plus que la bague intérieure. En attendant de trouver une solution autre que la chalumeau, pour dilater, pas pour faire fondre, je passe à autre chose.
Je m'attaque à l'arbre secondaire.
Enlever le circlips.... heureusement que j'avais prévu la pince à circlips de compétition.... Prendre appuis avec le décolleur à l'arrière du pignon fou de première. Cela s'enlève facilement, du bout des doigts (décolleur hydrailique ). Pignons fous de première, seconde et marche arrière, et synchro avec les roulements à aiguilles glissent le long de l'arbre dès l'extraction du roulement.
On retourne l'arbre pour extraire second roulement, synchro et pignon fou de troisième et prenant appuis derrière le pignon fou de troisième. Voilà, tout s'est démonté facilement. Photo 102
Après mesure des jeux entre bagues de synchro et crabots de pignons fous, sur les quatres, une bague est très limite et une a dépassé sa limite d'usure. il est préférable de changer les quatres. On regardera plus en détails les autres éléments par la suite.
On voit bien les trous de lubrification de l'arbre. Le premier à gauche est l'entrée d'huile et les autres sont la sortie et viennent lubrifier les roulements à aiguilles et synchro. Le bout d'arbre de droite comporte aussi une sortie d'huile pour lubrifier le petit roulement planqué entre l(arbre secondaire et l'abre primaire. Avec le découlleur on enlève le roulement guidant l'arbre primaire par rapport au carter de BV. Two fingers in the noze.
On remarque bien que le pignon d'entrainement de l'arbre intermédaire, le crabot de quatième (prise direct) et l'arbre primaire sont une seule en même pièce. J'enléverai la bague extérieure de roulement (qui guide l'arbre secondaire) planquée à l'intérieur de l'arbre plus tard. Je n'ai pas l'outillage adéquate pour l'instant, Land Rover préconise un extrateur à inertie.
Bon continuons le démontage pour avoir accès au joint d'entrée et les bagues extérieures des roulements encore logées dans le carter principale.
Dévisser les six vis (clef de 13) retenant la plaque d'entrée. Photo 106 : roulements et joint encore en place, mais les cales réglant le jeu des roulements déplacés. Pour en savoir un peu plus sur ces cales et le réglage, je conseille de lire ce lien : http://www.landroverfaq.com/viewtopic.php?f=26&t=407 Les bagues extérieures s'enlèvent à la main, le joint, lui, nécessite un bon tournevis. Le joint rejoint la poubelle. Les bagues extérieures logées dans la plaque centrale s'enlèvent aussi à la main. Bagues extérieures de roulements enlevées.
Petit tour à l'atelier du boulot. Pour la bague de roulement restant sur l'arbre intermédiaire, j'emprunte un décoleur dont les mâchoires sont plus fines et passent derrière la bague du roulement. Mais le décoleur étant incomplet, j'utilise un extracteur, lui aussi incomplet.
Mais qu'importe, 15 secondes plus tard la bague est enlevée. Pour la bague extérieure planquée dans l'arbre primaire, l'extracteur à inertie (photo 111) sort celle-ci en moins de 5 secondes.
Vu à l'intérieur du carter principal Il existe une pièce en plastique (photo 113) qui récupère l'huile projetée par les pignons. L'huile est ensuite acheminée à l'arrière des roulements contenus dans la plaque d'entrée. Il est recommendé de changer cette pièce. Je la laisse en place.
Voilà, le démontage est fini.
Il reste un roulement à aiguille dans le pignon fou de marche arrière et les commandes de l'axe de selection n'ont pas été complétement déssemblées
Pour s'y retrouver un peu faire le lien avec les pièces de transmission de la BV des photos, voici un éclaté.
2.Etat des roulements, dentures, et synchro
2.a Roulements
Les roulements ne montrent aucun signe de fatigue dû au couple transmis et aucun signe qu'il y aurait pu avoir une pénétration d'eau.
Par contre d'un point de vue contamination par des particules solides et une lubrification un peu limite c'est autre chose.
Ce roulement montre très bien les très nombreuses cavités (indentations) laissées dans la piste de roulement par des particules solides passées entre les rouleaux et les pistes. De plus certaines particules ont causé un usinage aussi la piste (les nombreuses rainures) Un peu plus près : la surface lunaire n'est pas jalouse La bague externe du roulement suivant montre ce que l'on appelle un micro écaillage dû à un problème d'épaisseur de film lubrifiant trop faible. Enfin, l'état des pistes de roulement des roulements à aiguilles ont une apparence qui laisserait aussi présager un micro écaillage. Mais en fait, l'état n'est pas si mauvais et un remontage serait possible. N'oublions pas que l'huile est filtrée avant d'aller dans les roulements à aiguilles. 2.b Dentures
Les dentures, elles aussi ne montres pas des détériorations dues aux efforts transmis. Plutôt des détériorations dues au passage de particules solides (photo 119) et pour le pignon fou de 3ième (photo 118), une détérioration qui, AMHA, provient d'un démontage avec un outils inadéquate, comme la griffe d'un extracteur mal positionné. 2.c Synchronisateurs
Quatres des bagues synchro doivent être changée, seulle la bague de cinquième est encore en bon état. Soit elle a été chnagée dernièrement, soit.... ben.... on ne rétrograde pas souvent en 5ième
Différence entre une bague en bon état et une usée : Pour le pignon fou de 3ième (encore lui !), le cône de frottement est détérioré. AMHA, la bague synchro usée ne permettait plus le lubrifiant de bien aller entre elle et le cône. De plus, toujours pour le même, les dents du crabot sont passablement usées (photo 122). Il devrait normalement y avoir des angles vifs.
Note : quand vous ratez un passage de vitesse, ce sont les dents de crabot et du baladeur qui souffrent, pas des dents des pignons. Les dents du crabot du pignon fou de cinquième, sont en bien meilleur état, même s'il sont un peu usés 2.c Cannelures entré et sortie
Si les cannelures de l'arbre primaire sont encore en bon état, ce n'est pas le cas des cannelures de l'arbre secondaire (photo 124) qui entraine le pignon d'entrée de la BT.
3. Conclusions sur l'état de la LT77
Cette LT77 a ou va avoir des problèmes de synchronisation, plus particulièrement lors du passage de la 3ième. De plus elle a été lubrifiée avec des particules bien dures qui proviennent soit d'une mauvaise maintenance (on met une huile neuve contaminée par une seringue sale), soit d'un démontage précédent dans des conditions...hum..pas très propre et un mauvais nettoyage avant remontage, soit des particules venant de l'usure de pièces internes (comme les crabots), soit d'un mélange des trois hypothèses citées.
Les cannelures de l'arbre secondaire qui entraine le pignon d'entrée de la BT sont usés qui peut entrainer l'usure prématurée des cannelures du pignon d'entrée de BT et des "Klonk" caractéristiques.
Après un bon nettoyage, la réparation du doigt maintenant le tiroir du carter principal et le changement des roulements, joint et ferrobestos, cette LT77 pourra donner satisfaction au roi du double débrayage. Il serait conseillé de changer l'arbre secondaire.Seul le jeu du pignon de 5ième sur l'arbre intermédiaire me laisse dubitatif, l'idéal serait de changer l'arbre intermédiaire et le pignon. Mais bon, monté sur un véhicule à utilisation occasionnelle ou/et principalement en TT, on pourrait peut être faire l'économie d'un arbre intermédiaire neuf et pignon neuf. Pour une utilisation très occasionelle ou/et tout doux sur les gaz, on pourrait aussi faire l'économie d'une arbre seconadire.
Par contre pour une utilisation sur le véhicule principale, pouvant faire beaucoup de route, il faudrait en plus changer :
- arbre intermédiaire (à vérifier avec un pignon de 5ième neuf)
- pignon de 5ième (pas le pignon fou)
- pignon fou de 3 ième
- quatre bagues de synchro
- l'arbre secondaire
Attention : ce n'est pas une remise à neuf de la BV ! Loin de là.
Explication du fonctionnement de la LT77
Pour mieux aider à la compréhension, je mets ici deux coupes. L'une d'une BV 4 vitesses et la seconde de la LT77.
Vous allez tout de suite remarquer des similitudes entre les deux coupes et des differences avec la LT77 de ce sujet.
La LT77 de notre sujet a la même conception que ce que l'on voit dans le carter principal de la BV 4 vitesses. je ne peux pas dire si cette BV 4 vitesses est l'ancètre ou seulement une variante de la LT77. Le dessin suivant montre une LT77 prévue pour une berline ou une voiture de sport.... avec V8.... ben oui. En fait la LT77 dérive d'une ancienne BV 4 vitesses qui se perd dans les méandres de l'histoire de l'automobile britanique. Certains disent qu'elle descent d'une nacienne BV Jaguar, mais je n'ai trouvé aucune source fiable à ce sujet. Quoiqu'il en soit, la LT77 (la 5 vitesse) a été créée pour la Rover SD1 au début des années 70. La LT77 est aussi connue sous le nom de SD1 gearbox. La LT77 a aussi équipé des Jaguar, des MG, des Triumph, des TVR etc....
La LT77 n'a commencé à équiper certans véhicules Land Rover que par la suite.
Si vous avez bien suivi le démontage et compris les coupes en reconnaissant les éléments, alors la suite va être du gâteau.
La photo ci-dessous montre la LT77 au neutre et le nom des pièces. L'arbre primaire est coaxial avec l'arbre secondaire. Entre l'arbre pirmaire et l'arbre secondaire il y a un petit roulement, non visible, dont la bague intérieure tourne avec l'arbre secondaire et la bague extérieure tourne avec l'arbre primaire.
Le pignon d'entrainement de l'arbre secondaire est une partie de l'arbre primaire (une seule et même pièce). Dès que vous ôtez le pied de la pédale d'embrayage, ce pignon (et l'arbre primaire) tourneront toujours à la vitesse du moteur.
Tous les pignons de l'arbre intermédiaire, sauf celui de cinquième, et l'arbre intermédaire sont une seule et même pièce. Le pignon de cinquième, sous la plaque est une pièce rapportée rendue solidaire par des cannelures et un montage serré. Comme le pignon d'entrainement de l'arbre intermédiaire tourne à la même vitesse que le moteur, alors tous les pignons de l'arbre intermédiaire tourneront à la même vitesse égale à 0.618 fois la vitesse du moteur, rapport dépendant du nombre de dents du pignon d'entrainement de l'arbre intermédiaire et du nombre de dents du pignon entrainé par celui-ci.
Sur l'arbre intermédiaire en partant du haut de la photo on a :
- le pignon mené par le pignon de l'arbre primaire
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 3 ième
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 2nd
- le pignon entrainant le pignon libre de marche arrière, uniquement quand la marche arrière est sélectionnée
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 1ière
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 5ième.
(4ième ? la 4ième se fait en rendant solidaire en rotation l'arbre primaire et l'arbre secondaire)
A cause des différence du nombre de dents (et de diamètre), tous les pignons fous tournent en même temps...mais à des vitesses différentes. Commes ils tournent à des vitesses différentes, ils ne peuvent pas être solidaire du même arbre. La solution est que tous les pignons fous puissent tourner librement autour de l'arbre secondaire et on rend solidaire en rotation le pignon fou voulu grâce en le crabotant (rendre solidaire à l'aide de dentures) à l'arbre secondaire. Comme chaque pignon tourne à des vitesses différentes, lors du passage d'une vitesse il y a de forts risques que le pignon devant être craboté tourne à une vitesse bien différente de l'arbre secondaire, compliquant le crabotage. On va alors utiliser un synchronisateur qui force le pignon fou à aller à une vitesse proche de l'arbre secondaire.
Crabotage, crabots, synchros ?????
Jetons un oeil rapidement sur le fonctionnement de la synchronisation et le crabotage.
La photo ci dessous montre la fourchette de 3 et 4, le baladeur de 3 et 4, la bague synchro de 4 et enfin le crabot de 4. Je rappelle ici que le crabot de 4 est totalement solidaire de l'arbre primaire, et le moyeu
de synchronisation solidaire en rotation de l'arbre secondaire. Le baladeur, solidaire en rotation avec le moyeu, et donc l'arbre secondaire, se "balade" axialement sous la poussée de la fourchette.
Ici la 4 n'est pas engagée. La photo ci-dessous montre le système de 3 et 4ième démonté.
La flêche montrant le crabot montre le crabot de 3ième, qui est solidaire du pignon fou de 3ième. A droite du crabot se trouve un cône de frottement. Tout cela n'est qu'une seule et unique pièce. En bas se trouve le baladeur sur le moyeu. Bien noter trois pâtins. Les bagues de synchro sont au montage, prisent en sandwich entre le cône de frottement du pignon fou (ou de l'arbre primaire à droite) et le moyeu. Prises en sandwich, oui, mais avec un certain jeu car le cône solidaire du crabot est assez long. Le moyeu est solidaire de l'arbre secondaire par les cannelures dans son alésage. Les trois encoches des bagues de synchro laissent de la place pour les pâtins. A cause des pâtins les bagues synchro sont obligées de tourner à la même vitesse que le moyeu et donc de l'arbre secondaire. Le moyeu seul avec les deux anneaux ressorts et les pâtins. les photos sont assez parlantes d'elles mêmes. Noter le bossage central sur le patin Le baladeur : Les dents du baladeur comportent un creux en leur milieu. c'est le logement du bossage des patins. Quand le baladeur se déplace sur le moyeu, il pousse en même temps les pâtins, qui poussent la bague de synchro contre le cône du crabot. En même temps, le baladeur prend les dents de la bague synchro ce qui perment aux pâtins de ne pas avoir à subir le couple dû au frottement entre bague synchro et cône solidaire du crabot. Le frottement au niveau du cône permet de réduire la vitesse différentiel entre le baladeur et le crabot
Ici le baladeur prend la bague synchro et même temps que les pâtins pouusent cette dernière. Les vitesses de rotation se trouvant proche, le baladeur peut alors craboter l'arbre primaire et rendre ce dernier solidaire de l'arbre secondaire. Note 1 : les patins rendent nécessaire un effort non négligeable pour que le baladeur sorte de la position centrale par rapport au moyeu. Mais les pâtins offrent peu de résistance au déplacement du baladeur quand le baladeur a craboté les crabots (vitesse engagée).
Note 2 : En montant les vitesses, comme le pignon fou du rapport supérieur tourne plus vite, lors du passage de vitesse, sa vitesse se réduit (à cause des différents frottement) et s'approche de la vitesse de l'arbre secondaire dont la vitesse varie peu. Un problème de synchronisation n'est pas si fâcheux. Par contre au rétrogradage, un problème de synchro se fait nettement plus sentir car le pignon fou du rapport inférieur tourne plus lentement que l'arbre secondaire et sa vitesse va se réduire encore plus pendant le temps de passage. Le seul moyen pour que la vitesse inférieure s'enclenche facilement est d'accélérer le pignon fou du rapport inférieur, grâce au double débrayage, pour l'amener à une vitesse proche de l'arbre secondaire.
Rappel : débrayage, passage au neutre, embrayage, accélération (coup de gaz), débrayage, passage au rapport inférieur et enfin embrayage
Voici les positions des différents éléments et le cheminement du couple moteur en fonction des rapports engagés :
Première Seconde Troisième Quatrième Cinquième Pour la marche arrière, point de synchronisation. La marche arrière est obtenue en déplaçant un pignon libre afin de le positioner pour qu'il soit engrené par le pignon à dentures droites de l'arbre intermédiaire et qu'il engrène le pignon situé sur le baladeur de 1ière et 2nd. ce dernier pignon et le baladeur sont une seule et même pièce
Pourquoi deux vitesses ne peuvent pas s'engager ou l'utilité des tiroirs d'interverrouillage.
Les tiroirs d'interverrouillages sont bloqués axialement le long de l'axe par une pièce notée "C" dans la photo 26 pour l'un et par la pièce démonté que l'on voit dans la photo 82 que j'avais appelé doigt de guidage. Mais les tiroirs d'interverrouillage sont emmenés en rotation par les doigts de commande, de commande de fourchette.
La photo ci dessous montre le doignt de commande et le tiroir placés dans la carter principal.
On voit bien que le doigt est libre de coulisser axialement et que le tiroir bloque axialement la fourchette de 3ième et 4ième (il bloque aussi les fourchettes de 1ière et 2nd ainsi que de marche arrière). Si l'axe de selection est tourné, le doigt de commande solidaire de l'axe entraine en rotation le tiroir et le doigt se trouve en position de bouger axialement la fourchette de 3ième et 4ième, pendant que le tiroir empêche les autres fourchettes de bouger. Si l'axe est tourné un peu plus (les deux photos suivantes), le tiroir bloque axialement la fourchette de 3 et 4ième, mais libère la fourchette de 1ière et 2nd qui peut être bougée axialement par le doigt. Enfin si l'axe est poussé encore un peu plus, c'est la fourchette de marche arrière qui est libérée et qui peut se déplacer axialement sous l'impulsion du doigt.
Commandes d'une LT77S de disco pour information
Toutes les photos suivantes sont celle de Kébir31 et on suars apprécier la qualité de celles-ci, qui sont bien sûr pas faites avec un CANON EOS, mais bien avec un NIKON, n'est ce pas tönö.
Vue d'ensemble de la LT77S pour disco. On remarque que les principales différences notables concernent le système de commande. Dévisser les deux vis crusiformes pour accéder au ressorts de positionnement du levier en face de la 3 et 4 (rapport de vitesse) et au doigt de positionnement de 1 et 2 (levier en contact sans enfoncement du doigt), doigt que l'on enfonce en passant la marche arrière.
Position en première : Position en seconde : On remarque que le levier ne touche pas le doigt. C'est à cause du jeu. Quand on pousse le levier vers le doigt et que l'on touche, on est bien dans l'alignement pour passer la seconde ou la première. Après passage de la vitesse, lorsque l'on relâche le levier, le ressort de rappel tend a remener le levier vers le milieu.
Position en troisième : Position en quatrième : Position en cinquième :
Pour la position en marche arrière, on note que le levier pousse le doigt et que ce doigt repousse un autre doigt positionné à 90° (on le remarque en comparant avec les autres photos ci-dessus). L'autre doigt pousse le contacteur de marche arrière qui se trouve fixé au carter enlevé.
Sous le support du levier, on remarque que sur les Discos, le levier de vitesse commande directement l'axe de sélection de la BV. L'axe de sélection est donc différent et plus court que celui des LT77 des Defenders.
Une petite photo des cannelures en bout d'arbre secondaire : l'usure est pratiquement la même que celle de LØLØ.
A+
La voici avant désassemblage. 4 vues qui permettent de voir, déjà, par exemple la position du bouchon de niveau (carré mâle, noté "A") et les deux bouchons de vidange notés "B". Notons que le levier de commande de la BT (boite de transfert) est placé sur la LT77. C'est le plus éloigné de la cloche d'embrayage, à gauche sur la photo LT77_001.
Vue axiale, coté cloche d'embrayage, sans mécanisme de commande d'embrayage. L'arbre cannelé visible est l'arbre d'entrée de la LT77 et est appelé "arbre primaire"
Vue axiale, coté carter de cinquième, sur lequel la BT vient se fixer. L'arbre cannelé, au centre de la photo, entraine le pignon d'entrée de la BT. Cet arbre est l'arbre de sortie de la LT77 et est appelé "arbre secondaire".
Note pour ceux qui commandent en UK :
Arbre primaire = input shaft
Arbre secondaire = mainshaft
Arbre intermédiaire = layshaft
1.Démontage
Avant d'ouvrir commençons par vidanger. Vérifions d'abord que le bouchon de niveau se dévisse facilement.
Utiliser une clef plate de 13 n'est pas une bonne idée si comme ici, le bouchon est serré avec force. Le mieux est de prndre une douille dont le carré d'entrainement est de 1/2" soit 12,7mm. Bien choisir la douille afin de pouvoir y placer une clef six pans mâle de dimensions adéquate. Alors qu'avec la clef plate de 13 mm, la clef commençait à tourner autour du carré sans que cela se dévisse, avec la douille le déserrage se fait sans efforts sans abimer le carré du bouchon. Le bouchon de vidange du carter de cinquième se dévisse avec une douille de 24 mm On note l'huile rouge, donc une ATF Dexron, et le filtre à huile qui est maintenu en place dans son logement par le bouchon de vidange. Une clef de 32 mm est utilisée pour dévisser le bouchon de vidange principale. Le bouchon de vidange principale comporte un aimant, même que sur la R380, et les particules métalliques présentes n'ont rien d'anormal. Pour info : la localisation de la mise à l'air libre de la BV. Pour enlever la cloche d'embrayage, il faut d'abord retirer la rotule de la fourchette d'embrayage à l'aide d'une douille de 13 mm. deux vis. La roule cahait une des vis de fixation de la cloche d'embrayage sur la BV. On dévisse les six vis de fixation de la cloche d'embrayage à l'aide d'une douille de 19 mm. Prévoir une rallonge. Une fois les six vis enlevées, on peut retirer la cloche d'embrayage. Notons que deux vis sont plus longues (45 mm contre 30 mm). ces deux vis doivent se mettre, au montage, là où se trouvent les deux entretoises de positionnement de la cloche par rapport à la BV. On enlève maintenant les commandes de sélection, en commençant par la commande de la BT. Enlevons d'abord la tringlerie : une pince pour retirer une goupille, une clef de 10 et une clef de 13 (voir photo). Remettre en place la goupille, l'axe et les deux petites plaques anti friction sur la tringlerie pour ne pas les perdre. Voilà c'est enlevé. J'ai ensuite revissé (après le photo ci-dessous) les vis de 13 en place dans le carter pour ne pas les perdre. Avec une clef de 13, dévisser les vis fixant le carter de commande de BT. Attention, il y a deux longueurs de vis. Commande de BT retirée. Cette commande, fixée à la BV ne commande aucun organe de la BV. Noter les longueurs des vis. Sur la photo elles sont à leur place. On retire ensuite le carter de commande de la BV. Clef de 13 et que des vis courtes. On remarque que ce cater ne comporte que la rotule guidant le levier de vitesse et la sphère de rotule qui commande l'axe en rotation et en axial, axe qui va vers l'arrière de la BV dans le carter de cinquième. On continue le démontage avec une clef de 13 pour dévisser les trois dernières vis, longues. On retire le support de commande. le tout ira au lavage pour voir plus clair et noter les réglages possible de la commande. "A" est bloqué axialement le long de l'axe qui la porte. Elle est bloquée par "C", mais reste libre en rotation jusqu'à un certain angle. "E" vient se loger en "D" et commande "D" en rotation et axialement. De part le géométrie de la commande, lorsque vous poussez le levier de vitesse vers l'avant, "D" recule vers l'arrière de la BV (vers le haut de la photo 26, c.à.d. coté BT). Lorsque vous poussez le levier de vitesse à droite, "D" va aussi à droite (à gauche sur la photo 26) d'où la position de "D" selon les rapport engagés :
Voici donc, plus ou moins bien nettoyée, la base du levier de vitesse. Le cache en caoutchouc, enlevé, est bon à changer à cause d'un trou pouvant laisser passer des contaminants. Le photo 28 montre le levier en position centrale face à la troisième et quatrième vitesses, position naturelle du levier, maintenue grâce au ressort de centrage caché derrière. On ne voit que les deux bouts du ressort de centrage reposant sur les têtes de vis. Levier basculé à gauche lève le bout du ressort de droite (photo 29). Levier basculé à droite lève le bout de ressort de gauche (photo 30) Vu de profil. On voit bien le ressort et le fait qu'il rappelle le levier (photo 31 et 32). La position centrale du levier est donné par la hauteur de réglage des vis.
Il faut mettre le levier en quatrième ou troisième. Régler, à l'aide d'une lame calibrée, pour que les ressorts soient à 0.5 mm de la tige du bout du ressort. Ensuite pousser le levier d'un coté et régler la vis du coté opposée, pour que la goupille touche juste le ressort. Faire de même pour l'autre coté en inversant la position du levier.
S'il fallait démonter l'ensemble, il faudrait commencer à retirer les tiges des ressorts des vis comme montré (photo 3). Le reste nécessite une clef de 10. Je ne pense pas que désassembler ce qui reste apporterait quelque chose de plus. Vu coté intérieur, un petit plus propre qu'avant pour mieux voir. Bien sûr un remontage dans les règles nécessiterai un nettoyage plus en profondeur à l'aide d'un démontage complet. Ceci est vrai pour toute la BV. La sphère en bout du levier de la photo 34, vient se placer dans l'embout de l'axe de la photo 35. Cet embout est garni d'une matière plastic anti friction. A droite de l'embout se trouve une vis servant de butée pour l'alignement et engagement de la cinquième. A gauche se trouve un doigt pouvant s'enfoncer si on force. Si l'embout touche le doigt sans que l'on force, on est alors aligné pour un engagement de la première ou de la seconde. Si on force, le doigt s'enfonce et l'embout est en position pour un engagement de la marche arrière. Photo 36 montre bien la vis avec son écrou de blocage. Toutes les LT77 ne sont pas équipées du même système. Certaines ont le même système que pour la marche arrière, c'est à dire doigt poussé par un ressort. Le réglage est simple : mettre la cinquième. Pousser légèrement le levier vers la droite (comme si vous étiez assis à la place du conducteur). Visser la vis de réglage jusqu'au contact. Dévisser d'un demi tour. Serrer l'écrou de blocage avec une clef de 15mm. La photo 37 montre le logement du doigt de butée de première et seconde qui si on force un peu permet de mettre la marche arrière. le gros écrou (clef de 24) retient un ressort qui pousse une bille dans une gorge du doigt. les dernières LT77 sont équipées d'une vis et écrou permettant de régler la pression de la bille contre le doigt. Il y a deux vis de fixation du système au carter : clef de 13 mm. Je n'ai pas tout démonté car le doigt est retenu par un circlips que je n'ai pas arrivé à enlever, et comme ce n'est pas ma boite, je ne vais pas découper....
On note deux cales d'épaisseur calibrée à coté des deux vis. Ce sont deux cales de réglage de la distance entre le doigt et l'embout du levier. Pour le réglage, engager le première ou la seconde. Pousser légèrement le levier de vitesse vers la gauche. Visser les vis de fixation du logement du doigt, à la main, doucement, jusqu'au contact. La distance entre le logement du doigt et le carter doit être constant (égale en tout endroit). Mesurer cette distance à l'aide d'une lame calibrée. L'épaisseur totale des cales à mettre est égale à la distance mesurée + 0,05 mm
Cette partie n'est pas démontée. On note que le trou dans le carter permettant le montage/démontage de l'axe est bouché par un bouchon monté serré, mais pas vissé. Tout semble en bon état. Il manque cependant une vis pour boucher le trou fileté à coté du trou bouché. J'ai vérifié sur les photos de la BV montée, elle étais déjà absente.
Le mécanisme de commande de BT sous le levier. Le "blocage" de la commande "longues"/"courtes" se fait à ce niveau grâce à une lame s'appuyant contre le corps de la rotule du levier. La rotule du levier entraine axialement un l'axe de commande "longues/courtes". Comme cette rotule ne peut pas bouger latéralement, c'est le bout du levier qui bouge latéralement, entrainant la partie externe cannelée en rotation Attention, la partie cannelée externe qui reçoit le bras de la tige de commande visible dans la photo 17, tient axialement le bout du levier. Jouer avec le levier alors que le bras de tige de commande n'est pas en place peut faire entrer la partie cannelée dans le carter comme on voit sur la photo 41. Remettre en place est plus ou moins aisé. On note ici que l'étanchéité est faite par un joint torique pouvant être pincé et détérioré lors de la remise en place si on ne prend pas de soins.
Avançons un peu plus dans le démontage de la BV proprement dite.
Il faut enlever un circlips se trouvant sur l'arbre secondaire (coté BT). Une petite pince à circlips suffit pour écarter suffisamment le circlips. Ne pas s'énerver en essayant avec un tournevis ou une pince. Ensuite, si on a bien regardé la photo 42, on aura remarqué que la bague, derrière le circlips, bague servant de portée à la lèvre du joint de sortie de BV, comporte une rainure. Il faut placer les griffes d'un extracteur dans cette rainure pour tirer la bague qui est montée serrée sur l'arbre secondaire. J'utilise un décolleur de roulement : photo 44. La bague démontée est inspectée car l'état de surface de celle-ci est importante. Toute détérioration peut provoquer une usure prématurée de la lèvre du joint. On note des éraflures. A droite de la photo 48 (portée joint BT ?) on peut voir que ce sont des anciennes éraflures et à gauche (portée joint BV) les éraflures n'ont pas été faites par l'extracteur car protégées par le joint en place. On peut déduire que la bague a déjà est démontée et/ou que le joint de sortie de BV a été changé dans le passé. Il ne vaut mieux pas remettre la bague dans cet état au remontage. Les éraflures étant peu profondes, un petit passage au tour ou sur une rectifieuse pourra suffire.
Pour pouvoir enlever le carter de cinquième, il faut enlever la fourchette de bout d'axe de sélecteur. Elle est tenue par une goupille que l'on pousse avec un chasse goupille de 5 mm. Il faut chasser la goupille vers le trou existant dans le carter (photo 45), sinon c'est indémontable. Si on enlève effectivement le carter de cinquième, que la goupille tombe dedans, ce n'est pas grave, on la récupéra. dans le cas contraire il vaut mieux la tenir avec un pince pour éviter qu'elle ne tombe (photo 46) Remettre la goupille dans la fourchette pour ne pas la perdre.
Il y a 10 vis qui tiennes la carter de cinquième (carter de prolonge) au carter principale via une plaque.
Les deux vis du haut se dévissent avec une clef de 13 (photo 50). Pas de problème. Le problème vient des huit autres vis nécessitant soit une clef à pipe 12 pans de 10, soit à oeil 12 pans de 10... soit une douille 12 pans de 10...mais pas n'importe laquelle ! Une douille 12 pans de 10 à carré conducteur standard 1/2" ne passe pas partout ! Voir photo 51. Pour le démontage, ce n'est pas trop un problème, une clef à oeil ou pipe 12 pans fera l'affaire. Par contre pour le remontage, suivant les règles de l'art, c.à.d. avec une clef dynamométrique, il faudra prévoir le coup. Serrage de 25Nm. le mieux est d'utiliser une douille de la série radio (carré conducteur de 1/4"). Ouf ! les 25 Nm sont dans la plage de la clef dynamométrique série radio (FACOM R 203A).
Retirer doucement le carter de cinquième. De l'huile va obligatoirement couler. Visser deux vis M8x35 pour tenir la plaque contre le carter principal et éviter le désassemblage inopiné de la BV pendant que vous la déplacerez/manipulerez.
On enlève le tirroir d'interverouillage de cinquième. On enlève le joint torique qui fait l'entanchéité entre l'arbre et la bague servant de portée au joint. Avant d'enlever le circlips, j'essaie de mesurer le jeu entre le circlips et la bague qui est juste derrière. Il doit y avoir un jeu compris entre 0.005 et 0.050 mm. Si ce n'est pas le cas, il faut changer la bague qui est une bague calibrée. La prise de jeu est impossible car il n'y a aucun jeu. De plus le circlips est bloqué. La bague a-t-elle été poussée durant el fonctionnement ?
On remarquera les traces d'outils sur l'élément en contact avec la bague. Cette BV a déjà été démontée.... Le circlips est retiré avec plus ou moins de mal. Enfoncement d'un tournevis, radialement, entre les deux oeils pour écarter un peu. Le circlips reste écarté, laissant du jeu entre lui et la gorge. J'hésite à taper sur la bague pour la faire reculer car je ne voudrai pas marquer les roulements, ce qui pourrait fausser mes conclusions lors de l'autopsie de ceux-ci. Après l'utilisation d'outils différents, il est possible d'utiliser une pince à circlips pour le sortir. Peut être qu'avec une pince à circlips plus professionnelle, je n'aurais pas perdu autant de temps.
Dévisser les deux vis de fixation (clef de 13) de la fourchette de cinquième et enlever la fourchette et prenant soin de ne pas perdre les deux petits patins en alliage de cuivre. Patins qui font le lien entre la fourchette et le baladeur.
Normalement, à ce point, il faudrait dévisser l'écrou en bout d'arbre intermédiaire, surtout à cause du fait que le pignon de cinquième ne comporte pas de trous permettant le blocage en rotation de celui-ci comme indiqué dans ce dessin. En fait, dans les premières LT77 5 vitesses, le pignon de 5ième était maintenu en place sur l'arbre intermédiaire à l'aide d'un circlips, pas à l'aide d'un écrou. Il n'était pas nécessaire de bloquer en rotation le pignon pour le serrage ou le desserrage de l'écrou et donc le pignon n'avait pas de trous.
Nous avons ici un pignon prévu pour une plus vieille LT77.....ou est-ce l'arbre intermédiaire d'une LT77 plus récente ? Nouvelle preuve que la BV à été démontée pour réparations dans le passé.
The Pater, va-t-il réussir à desserrer l'écrou sans rien abîmer ? tan tan tan tan.......
Mouais, pour l'instant, The Pater a sauté une page du manuel et a commencé a vouloir démonter synchro et pignon fou de cinquième.
N'ayant pas l'outil adéquate, je n'ai réussi qu'à enlever le baladeur. J'aurais pu continuer le système D pour sortir le reste mais c'était au risque de détériorer les dents du crabot. je laisse tomber dans l'attente d'un extracteur plus adéquate.
On note sur la photo 62 , en bas à droite, les éléments démontés.
Alors cet écrou de bout d'arbre intermédiaire ? Vais-je devoir inserrer un morceau de bois entre les deux pignons de cinquième pour le desserrage ?
Commençons par débloquer l'écrou qui est un écrou autofreiné par collerette déformable.
Une fois défreiné, il faut 'une clef de 32 mm, ou mieux un douille de 32 mm Mais pas besoin de clef, l'écrou n'est pas serré et se dévisse très facilement.
Le chasse goupille coinçant en rotation les pignons n'est pas un outil a être utilisé pour le serrage ou desserrage avec un couple important. On risque de marquer les dents.
La face d'appuis de l'écrou est usé (probable cause du manque de serrage ?) et il y a du jeu entre le pignon et l'arbre (entrainement par cannelures) alors que normalement, il faut un extracteur pour enlever le pignon. Aie. Il se peut que cela soit le mouvement radial du pignon (car il a du jeu) sous l'effort tournant (par rapport à lui et l'arbre) qui a créé l'usure et la perte de serrage axial.
Si le pignon fou et le moyeu de synchro avaient été enlevés, le pignon de 5ième serait déjà enlevé lui aussi.
Dans l'attente d'un extracteur, faisons un détour par la pompe à huile. Le carré qui entraine la pompe à huile est entrainé par l'arbre intermédiaire. Il suffit de regarder la photo 64 pour voir le carré femelle en bout d'arbre. Donc, il n'y a qu'au neutre, débrayé, véhicule oulant que les roulements à aiguilles, tournant sous les pignons fous, ne sont pas lubrifiés par circulation d'huile (on suppose que la BT n'est pas au neutre).
Dévisser les trois vis de fixation du couvercle de la pompe. Clef de 10. Il n'y a rien de plus à démonter pour la pompe. Ne pas essayer d'enlever le tube d'aspiration d'huile. Vérifier seulement qu'il n'est pas colmaté.
La photo 68 montre le circuit d'huile. Le tube aspire l'huile à cause de la dépression crée par la pompe. L'huile passe d'abord par la chambre contenant le filtre cylindrique grossier, filtre que l'on peut nettoyer en ouvrant le bouchon de vidange sur le carter de cinquième. L'huile passe ensuite dans la pompe et est envoyée dans la pièce de révolution contenant des trous radiaux, pièce noir appellée ferrobestos. L'huile est ensuite forcée à aller dans l'arbre secondaire. On voit d'ailleurs les traces d'usure au niveau du contact arbre/ferrobestos, de part et d'autre du trou sur l'arbre. L'huile circule ensuite dans l'arbre secondaire jusqu'aux points à lubrifier.
Repousser le joint de sortie de BV hors de son logement. Son remplacement est de toute façon conseillé. Repousser le ferrobestos hors de son logement. Son remplacement est de toute façon conseillé. Attention : il contient de l'amiante. Lors du montage d'un neuf, il faut bien le positionner tel que les deux petits trous axiaux soient le plus bas possible. Ils sont là pour évacuer le surplus d'huile entre le ferrobestos et le joint de sorti. Un mauvais positionnement peut être la cause d'une fuite prématurée d'huile.
On comprend mieux la conception du ferrobestos et comment l'huile se réparti grâce à la photo 71.
Il faut maintenant enlever le moyeu de synchro de cinquième monté serré sur l'arbre. On le tire en prenant appuis sur le cabot du pignon fou de cinquième.
Land Rover propose deux demi lunes enveloppant le crabot et les deux demis lunes sont tirées par un extrateur à deux branches. J'ai voulu le faire avec un super extracteur.... mais manque de bol, les griffes passent pas car il n'y a pas assez de place. J'essaie avec un autre extracteur dont les griffes ont assez de place..... mais c'est un extracteur à trois griffes. Le pignon de cinquième et l'axe de selection gênent. Nèanmoins, deux griffes ont assez de prise pour ne pas prendre que les dents du crabot. Un conseil : soit vous démontez un peu plus la BV pour enlever l'axe de sélection.... soit vous utilisez un extracteur à deux griffes. Après avoir tiré de quelques mm, je ne prends pas de risques et place la troisième griffe dès que c'est possible. Ouf, voilà c'est extrait. De droite à gauche (photo 75), le moyeu de syncho, la bague de syncho et enfin l'ensemble pignon crabot, avec à gauche une rondelle calibrée qui est restée collée par l'huile. Cette rondelle positionne axialement le pignon fou sur l'arbre et au remontage, si on change des pièces, il faut vérifier la position du pignon fou par rapport à la plaque et choisir la rondelle calibrée en conséquence. Le roulement à aiguille supportant le pignon fou est resté en place. On voit bien le cône à droite du crabot, cône sur lequel la bague synchro vient frotter lors du passage de vitesse pour amener le pignon fou à la vitesse du l'arbre secondaire. Le roulement à aiguilles s'enlève facilement car il s'ouvre (photo 76)
Le pignon de cinquième a du jeu sur l'arbre intermédiaire. Je pensais pouvoir l'enlever à la main, mais passé quelques mm, il a fallu utiliser l'extracteur. Voilà toutes les pièces (photo 78) composant la cinquième. Reste seulement une bague calibrée que l'on aperçoit encore près du roulement de l'arbre intermédiaire. On profite pour vérifier l'usure de la bague synchro.
La photo 79 montre qu'il faut pousser la bague contre le crabot et prendre le jeu entre les dents du syncho et les dents du crabot avec une lame calibrée. Pour des raisons de clareté j'ai posé l'ensemble sur l'arbre, mais en réalité il faut poser l'ensemble bien à plat sur la table et bien pousser de manière homogène sur toute la circonférence. Le jeu ne doit pas être inférieur à 0.38 mm pour la LT77. Si le jeu est inférieur, il faut changer la bague par une neuve. Ici c'est OK.
On enlève le circlips qui est sur l'axe de selection. Il sert de butée. Dévisser les deux vis (clef de 10 mm) qui tienne le doigt de guidage axial du tiroir d'interverrouillage Démonté, ce doigt de guidage est branlant et arrive à tourner. Il a du jeu dans sa plaque de fixation et ce n'est plus très étanche. Avant le remontage il faudrait le pointer de nouveau et ajouter de la pâte d'étanchéité. Pour les dernières LT77, il y a un joint torique pour améliorer l'étanchéité. On place enfin le restant de la BV sur le cadre prévu fabriqué par LØLØ. Voir http://www.landroverfaq.com/viewtopic.p ... 5&start=20
Retirer les deux vis que l'on avait mis pour éviter que la BV se déssassemble. Tirer vers le haut le carter de BV Retirer la rondelle, montée libre, en bout d'axe de pignon fou de marche arrière. Pousser l'axe vers le bas (dans notre cas, l'axe est tombé tout seul, comme un grand, normal ?). Retirer le pignon fou et l'entretoise situé en dessous. La photo 87 montre les pièces démontées. Le roulement à aiguilles supportant le pignon fou de marche arrière est tenu dans le pignon par deux circlips comme je les aime...vraiment pas. On verra le démontage du roulement à aiguilles si je trouve des traces suspectes sur l'axe qui sert aussi de chemin de roulement. L'arbre intermédiaire se retire très facilement. Dévisser la vis qui retient et mets sous contrainte le ressort qui pousse une bille dans les gorges de positionnement de l'axe de sélection. Retirer l'arbre primaire. Retirer le circlips de retenu d'axe de fourchette de marche arrière. Retirer l'axe et la fourchette. Il n'est pas nécessaire d'enlever le support de fourchette de marche arrière. Tourner l'axe de sélection afin que le doigt inférieur soit en position de passer par l'évidement de la plaque prévu pour lorsque que l'on tire vers le haut l'ensemble pour le démontage.
Tirer ensemble, arbre secondaire et selection vers le haut. Cela commence à faire un peu vide. Il reste que les bagues extérieures des roulements que l'on enlévera plus tard. Ne pas oublier de récupérer ressort de bille de positionnement d'axe de selection. Voilà toutes les pièces internes du carter principal, sauf pignon marche arrière, avec sa rondelle et entretoise et certaines bagues extérieures de roulements.
Bien planqué dans l'arbre primaire, se trouve la bague extérieure du petit roulement de bout d'abre secondaire. La photo 97 montre les pièces du mécanisme de selection (1, 2, 3, 4 et M.AR). Je ne remarque aucune usure qui remettrait en cause le remontage de ces pièces. Mais en mesurant le jeu au niveau du patin de marche arrière je trouve un jeu plus du double de celui maximum préconisé la le manuel. Maxi préconisé : 0.20 mm. Pour enlever les roulements de l'abre intermédiaire, Land Rover propose un outils venant s'entourer autour des roulements.
J'ai essayé avec le découleur que j'avais sous la main. Les machoires sont trop épaisses pour passer derrière la cage, l'effort de démontage passe par les rouleaux qui prennent appuis sur le petit épaulement de la bague intérieure et seule une petite partie des rouleaux sont mis à contribution. Ici les machoires vont écraser la cage. Le premier roulement sort. De l'autre coté, le deuxième roulement voit sa cage se détruire sous l'effort. Il me restera plus que la bague intérieure. En attendant de trouver une solution autre que la chalumeau, pour dilater, pas pour faire fondre, je passe à autre chose.
Je m'attaque à l'arbre secondaire.
Enlever le circlips.... heureusement que j'avais prévu la pince à circlips de compétition.... Prendre appuis avec le décolleur à l'arrière du pignon fou de première. Cela s'enlève facilement, du bout des doigts (décolleur hydrailique ). Pignons fous de première, seconde et marche arrière, et synchro avec les roulements à aiguilles glissent le long de l'arbre dès l'extraction du roulement.
On retourne l'arbre pour extraire second roulement, synchro et pignon fou de troisième et prenant appuis derrière le pignon fou de troisième. Voilà, tout s'est démonté facilement. Photo 102
Après mesure des jeux entre bagues de synchro et crabots de pignons fous, sur les quatres, une bague est très limite et une a dépassé sa limite d'usure. il est préférable de changer les quatres. On regardera plus en détails les autres éléments par la suite.
On voit bien les trous de lubrification de l'arbre. Le premier à gauche est l'entrée d'huile et les autres sont la sortie et viennent lubrifier les roulements à aiguilles et synchro. Le bout d'arbre de droite comporte aussi une sortie d'huile pour lubrifier le petit roulement planqué entre l(arbre secondaire et l'abre primaire. Avec le découlleur on enlève le roulement guidant l'arbre primaire par rapport au carter de BV. Two fingers in the noze.
On remarque bien que le pignon d'entrainement de l'arbre intermédaire, le crabot de quatième (prise direct) et l'arbre primaire sont une seule en même pièce. J'enléverai la bague extérieure de roulement (qui guide l'arbre secondaire) planquée à l'intérieur de l'arbre plus tard. Je n'ai pas l'outillage adéquate pour l'instant, Land Rover préconise un extrateur à inertie.
Bon continuons le démontage pour avoir accès au joint d'entrée et les bagues extérieures des roulements encore logées dans le carter principale.
Dévisser les six vis (clef de 13) retenant la plaque d'entrée. Photo 106 : roulements et joint encore en place, mais les cales réglant le jeu des roulements déplacés. Pour en savoir un peu plus sur ces cales et le réglage, je conseille de lire ce lien : http://www.landroverfaq.com/viewtopic.php?f=26&t=407 Les bagues extérieures s'enlèvent à la main, le joint, lui, nécessite un bon tournevis. Le joint rejoint la poubelle. Les bagues extérieures logées dans la plaque centrale s'enlèvent aussi à la main. Bagues extérieures de roulements enlevées.
Petit tour à l'atelier du boulot. Pour la bague de roulement restant sur l'arbre intermédiaire, j'emprunte un décoleur dont les mâchoires sont plus fines et passent derrière la bague du roulement. Mais le décoleur étant incomplet, j'utilise un extracteur, lui aussi incomplet.
Mais qu'importe, 15 secondes plus tard la bague est enlevée. Pour la bague extérieure planquée dans l'arbre primaire, l'extracteur à inertie (photo 111) sort celle-ci en moins de 5 secondes.
Vu à l'intérieur du carter principal Il existe une pièce en plastique (photo 113) qui récupère l'huile projetée par les pignons. L'huile est ensuite acheminée à l'arrière des roulements contenus dans la plaque d'entrée. Il est recommendé de changer cette pièce. Je la laisse en place.
Voilà, le démontage est fini.
Il reste un roulement à aiguille dans le pignon fou de marche arrière et les commandes de l'axe de selection n'ont pas été complétement déssemblées
Pour s'y retrouver un peu faire le lien avec les pièces de transmission de la BV des photos, voici un éclaté.
2.Etat des roulements, dentures, et synchro
2.a Roulements
Les roulements ne montrent aucun signe de fatigue dû au couple transmis et aucun signe qu'il y aurait pu avoir une pénétration d'eau.
Par contre d'un point de vue contamination par des particules solides et une lubrification un peu limite c'est autre chose.
Ce roulement montre très bien les très nombreuses cavités (indentations) laissées dans la piste de roulement par des particules solides passées entre les rouleaux et les pistes. De plus certaines particules ont causé un usinage aussi la piste (les nombreuses rainures) Un peu plus près : la surface lunaire n'est pas jalouse La bague externe du roulement suivant montre ce que l'on appelle un micro écaillage dû à un problème d'épaisseur de film lubrifiant trop faible. Enfin, l'état des pistes de roulement des roulements à aiguilles ont une apparence qui laisserait aussi présager un micro écaillage. Mais en fait, l'état n'est pas si mauvais et un remontage serait possible. N'oublions pas que l'huile est filtrée avant d'aller dans les roulements à aiguilles. 2.b Dentures
Les dentures, elles aussi ne montres pas des détériorations dues aux efforts transmis. Plutôt des détériorations dues au passage de particules solides (photo 119) et pour le pignon fou de 3ième (photo 118), une détérioration qui, AMHA, provient d'un démontage avec un outils inadéquate, comme la griffe d'un extracteur mal positionné. 2.c Synchronisateurs
Quatres des bagues synchro doivent être changée, seulle la bague de cinquième est encore en bon état. Soit elle a été chnagée dernièrement, soit.... ben.... on ne rétrograde pas souvent en 5ième
Différence entre une bague en bon état et une usée : Pour le pignon fou de 3ième (encore lui !), le cône de frottement est détérioré. AMHA, la bague synchro usée ne permettait plus le lubrifiant de bien aller entre elle et le cône. De plus, toujours pour le même, les dents du crabot sont passablement usées (photo 122). Il devrait normalement y avoir des angles vifs.
Note : quand vous ratez un passage de vitesse, ce sont les dents de crabot et du baladeur qui souffrent, pas des dents des pignons. Les dents du crabot du pignon fou de cinquième, sont en bien meilleur état, même s'il sont un peu usés 2.c Cannelures entré et sortie
Si les cannelures de l'arbre primaire sont encore en bon état, ce n'est pas le cas des cannelures de l'arbre secondaire (photo 124) qui entraine le pignon d'entrée de la BT.
3. Conclusions sur l'état de la LT77
Cette LT77 a ou va avoir des problèmes de synchronisation, plus particulièrement lors du passage de la 3ième. De plus elle a été lubrifiée avec des particules bien dures qui proviennent soit d'une mauvaise maintenance (on met une huile neuve contaminée par une seringue sale), soit d'un démontage précédent dans des conditions...hum..pas très propre et un mauvais nettoyage avant remontage, soit des particules venant de l'usure de pièces internes (comme les crabots), soit d'un mélange des trois hypothèses citées.
Les cannelures de l'arbre secondaire qui entraine le pignon d'entrée de la BT sont usés qui peut entrainer l'usure prématurée des cannelures du pignon d'entrée de BT et des "Klonk" caractéristiques.
Après un bon nettoyage, la réparation du doigt maintenant le tiroir du carter principal et le changement des roulements, joint et ferrobestos, cette LT77 pourra donner satisfaction au roi du double débrayage. Il serait conseillé de changer l'arbre secondaire.Seul le jeu du pignon de 5ième sur l'arbre intermédiaire me laisse dubitatif, l'idéal serait de changer l'arbre intermédiaire et le pignon. Mais bon, monté sur un véhicule à utilisation occasionnelle ou/et principalement en TT, on pourrait peut être faire l'économie d'un arbre intermédiaire neuf et pignon neuf. Pour une utilisation très occasionelle ou/et tout doux sur les gaz, on pourrait aussi faire l'économie d'une arbre seconadire.
Par contre pour une utilisation sur le véhicule principale, pouvant faire beaucoup de route, il faudrait en plus changer :
- arbre intermédiaire (à vérifier avec un pignon de 5ième neuf)
- pignon de 5ième (pas le pignon fou)
- pignon fou de 3 ième
- quatre bagues de synchro
- l'arbre secondaire
Attention : ce n'est pas une remise à neuf de la BV ! Loin de là.
Explication du fonctionnement de la LT77
Pour mieux aider à la compréhension, je mets ici deux coupes. L'une d'une BV 4 vitesses et la seconde de la LT77.
Vous allez tout de suite remarquer des similitudes entre les deux coupes et des differences avec la LT77 de ce sujet.
La LT77 de notre sujet a la même conception que ce que l'on voit dans le carter principal de la BV 4 vitesses. je ne peux pas dire si cette BV 4 vitesses est l'ancètre ou seulement une variante de la LT77. Le dessin suivant montre une LT77 prévue pour une berline ou une voiture de sport.... avec V8.... ben oui. En fait la LT77 dérive d'une ancienne BV 4 vitesses qui se perd dans les méandres de l'histoire de l'automobile britanique. Certains disent qu'elle descent d'une nacienne BV Jaguar, mais je n'ai trouvé aucune source fiable à ce sujet. Quoiqu'il en soit, la LT77 (la 5 vitesse) a été créée pour la Rover SD1 au début des années 70. La LT77 est aussi connue sous le nom de SD1 gearbox. La LT77 a aussi équipé des Jaguar, des MG, des Triumph, des TVR etc....
La LT77 n'a commencé à équiper certans véhicules Land Rover que par la suite.
Si vous avez bien suivi le démontage et compris les coupes en reconnaissant les éléments, alors la suite va être du gâteau.
La photo ci-dessous montre la LT77 au neutre et le nom des pièces. L'arbre primaire est coaxial avec l'arbre secondaire. Entre l'arbre pirmaire et l'arbre secondaire il y a un petit roulement, non visible, dont la bague intérieure tourne avec l'arbre secondaire et la bague extérieure tourne avec l'arbre primaire.
Le pignon d'entrainement de l'arbre secondaire est une partie de l'arbre primaire (une seule et même pièce). Dès que vous ôtez le pied de la pédale d'embrayage, ce pignon (et l'arbre primaire) tourneront toujours à la vitesse du moteur.
Tous les pignons de l'arbre intermédiaire, sauf celui de cinquième, et l'arbre intermédaire sont une seule et même pièce. Le pignon de cinquième, sous la plaque est une pièce rapportée rendue solidaire par des cannelures et un montage serré. Comme le pignon d'entrainement de l'arbre intermédiaire tourne à la même vitesse que le moteur, alors tous les pignons de l'arbre intermédiaire tourneront à la même vitesse égale à 0.618 fois la vitesse du moteur, rapport dépendant du nombre de dents du pignon d'entrainement de l'arbre intermédiaire et du nombre de dents du pignon entrainé par celui-ci.
Sur l'arbre intermédiaire en partant du haut de la photo on a :
- le pignon mené par le pignon de l'arbre primaire
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 3 ième
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 2nd
- le pignon entrainant le pignon libre de marche arrière, uniquement quand la marche arrière est sélectionnée
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 1ière
- le pignon entrainant toujours le pignon fou de 5ième.
(4ième ? la 4ième se fait en rendant solidaire en rotation l'arbre primaire et l'arbre secondaire)
A cause des différence du nombre de dents (et de diamètre), tous les pignons fous tournent en même temps...mais à des vitesses différentes. Commes ils tournent à des vitesses différentes, ils ne peuvent pas être solidaire du même arbre. La solution est que tous les pignons fous puissent tourner librement autour de l'arbre secondaire et on rend solidaire en rotation le pignon fou voulu grâce en le crabotant (rendre solidaire à l'aide de dentures) à l'arbre secondaire. Comme chaque pignon tourne à des vitesses différentes, lors du passage d'une vitesse il y a de forts risques que le pignon devant être craboté tourne à une vitesse bien différente de l'arbre secondaire, compliquant le crabotage. On va alors utiliser un synchronisateur qui force le pignon fou à aller à une vitesse proche de l'arbre secondaire.
Crabotage, crabots, synchros ?????
Jetons un oeil rapidement sur le fonctionnement de la synchronisation et le crabotage.
La photo ci dessous montre la fourchette de 3 et 4, le baladeur de 3 et 4, la bague synchro de 4 et enfin le crabot de 4. Je rappelle ici que le crabot de 4 est totalement solidaire de l'arbre primaire, et le moyeu
de synchronisation solidaire en rotation de l'arbre secondaire. Le baladeur, solidaire en rotation avec le moyeu, et donc l'arbre secondaire, se "balade" axialement sous la poussée de la fourchette.
Ici la 4 n'est pas engagée. La photo ci-dessous montre le système de 3 et 4ième démonté.
La flêche montrant le crabot montre le crabot de 3ième, qui est solidaire du pignon fou de 3ième. A droite du crabot se trouve un cône de frottement. Tout cela n'est qu'une seule et unique pièce. En bas se trouve le baladeur sur le moyeu. Bien noter trois pâtins. Les bagues de synchro sont au montage, prisent en sandwich entre le cône de frottement du pignon fou (ou de l'arbre primaire à droite) et le moyeu. Prises en sandwich, oui, mais avec un certain jeu car le cône solidaire du crabot est assez long. Le moyeu est solidaire de l'arbre secondaire par les cannelures dans son alésage. Les trois encoches des bagues de synchro laissent de la place pour les pâtins. A cause des pâtins les bagues synchro sont obligées de tourner à la même vitesse que le moyeu et donc de l'arbre secondaire. Le moyeu seul avec les deux anneaux ressorts et les pâtins. les photos sont assez parlantes d'elles mêmes. Noter le bossage central sur le patin Le baladeur : Les dents du baladeur comportent un creux en leur milieu. c'est le logement du bossage des patins. Quand le baladeur se déplace sur le moyeu, il pousse en même temps les pâtins, qui poussent la bague de synchro contre le cône du crabot. En même temps, le baladeur prend les dents de la bague synchro ce qui perment aux pâtins de ne pas avoir à subir le couple dû au frottement entre bague synchro et cône solidaire du crabot. Le frottement au niveau du cône permet de réduire la vitesse différentiel entre le baladeur et le crabot
Ici le baladeur prend la bague synchro et même temps que les pâtins pouusent cette dernière. Les vitesses de rotation se trouvant proche, le baladeur peut alors craboter l'arbre primaire et rendre ce dernier solidaire de l'arbre secondaire. Note 1 : les patins rendent nécessaire un effort non négligeable pour que le baladeur sorte de la position centrale par rapport au moyeu. Mais les pâtins offrent peu de résistance au déplacement du baladeur quand le baladeur a craboté les crabots (vitesse engagée).
Note 2 : En montant les vitesses, comme le pignon fou du rapport supérieur tourne plus vite, lors du passage de vitesse, sa vitesse se réduit (à cause des différents frottement) et s'approche de la vitesse de l'arbre secondaire dont la vitesse varie peu. Un problème de synchronisation n'est pas si fâcheux. Par contre au rétrogradage, un problème de synchro se fait nettement plus sentir car le pignon fou du rapport inférieur tourne plus lentement que l'arbre secondaire et sa vitesse va se réduire encore plus pendant le temps de passage. Le seul moyen pour que la vitesse inférieure s'enclenche facilement est d'accélérer le pignon fou du rapport inférieur, grâce au double débrayage, pour l'amener à une vitesse proche de l'arbre secondaire.
Rappel : débrayage, passage au neutre, embrayage, accélération (coup de gaz), débrayage, passage au rapport inférieur et enfin embrayage
Voici les positions des différents éléments et le cheminement du couple moteur en fonction des rapports engagés :
Première Seconde Troisième Quatrième Cinquième Pour la marche arrière, point de synchronisation. La marche arrière est obtenue en déplaçant un pignon libre afin de le positioner pour qu'il soit engrené par le pignon à dentures droites de l'arbre intermédiaire et qu'il engrène le pignon situé sur le baladeur de 1ière et 2nd. ce dernier pignon et le baladeur sont une seule et même pièce
Pourquoi deux vitesses ne peuvent pas s'engager ou l'utilité des tiroirs d'interverrouillage.
Les tiroirs d'interverrouillages sont bloqués axialement le long de l'axe par une pièce notée "C" dans la photo 26 pour l'un et par la pièce démonté que l'on voit dans la photo 82 que j'avais appelé doigt de guidage. Mais les tiroirs d'interverrouillage sont emmenés en rotation par les doigts de commande, de commande de fourchette.
La photo ci dessous montre le doignt de commande et le tiroir placés dans la carter principal.
On voit bien que le doigt est libre de coulisser axialement et que le tiroir bloque axialement la fourchette de 3ième et 4ième (il bloque aussi les fourchettes de 1ière et 2nd ainsi que de marche arrière). Si l'axe de selection est tourné, le doigt de commande solidaire de l'axe entraine en rotation le tiroir et le doigt se trouve en position de bouger axialement la fourchette de 3ième et 4ième, pendant que le tiroir empêche les autres fourchettes de bouger. Si l'axe est tourné un peu plus (les deux photos suivantes), le tiroir bloque axialement la fourchette de 3 et 4ième, mais libère la fourchette de 1ière et 2nd qui peut être bougée axialement par le doigt. Enfin si l'axe est poussé encore un peu plus, c'est la fourchette de marche arrière qui est libérée et qui peut se déplacer axialement sous l'impulsion du doigt.
Commandes d'une LT77S de disco pour information
Toutes les photos suivantes sont celle de Kébir31 et on suars apprécier la qualité de celles-ci, qui sont bien sûr pas faites avec un CANON EOS, mais bien avec un NIKON, n'est ce pas tönö.
Vue d'ensemble de la LT77S pour disco. On remarque que les principales différences notables concernent le système de commande. Dévisser les deux vis crusiformes pour accéder au ressorts de positionnement du levier en face de la 3 et 4 (rapport de vitesse) et au doigt de positionnement de 1 et 2 (levier en contact sans enfoncement du doigt), doigt que l'on enfonce en passant la marche arrière.
Position en première : Position en seconde : On remarque que le levier ne touche pas le doigt. C'est à cause du jeu. Quand on pousse le levier vers le doigt et que l'on touche, on est bien dans l'alignement pour passer la seconde ou la première. Après passage de la vitesse, lorsque l'on relâche le levier, le ressort de rappel tend a remener le levier vers le milieu.
Position en troisième : Position en quatrième : Position en cinquième :
Pour la position en marche arrière, on note que le levier pousse le doigt et que ce doigt repousse un autre doigt positionné à 90° (on le remarque en comparant avec les autres photos ci-dessus). L'autre doigt pousse le contacteur de marche arrière qui se trouve fixé au carter enlevé.
Sous le support du levier, on remarque que sur les Discos, le levier de vitesse commande directement l'axe de sélection de la BV. L'axe de sélection est donc différent et plus court que celui des LT77 des Defenders.
Une petite photo des cannelures en bout d'arbre secondaire : l'usure est pratiquement la même que celle de LØLØ.
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Modifié en dernier par The Pater le 23/06/2012 23:02, modifié 55 fois.
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Re: Autopsie d'une LT77
preums je m'abonne
En Anglais c'est "Mainshaft". Je le précise car c'est une pièce que l'on est souvent amené à commander pour la remplacer, sur ces boites alors autant que les gens soient au courantThe Pater a écrit :Cet arbre est l'arbre de sortie de la LT77 et est appelé "arbre secondaire".
This manual should be used to find out where the water is leaking from. Due to the nature of the design and construction of the Defender this can prove to fairly difficult. The fact that water moves in seemingly random directions also adds to the problem
Re: Autopsie d'une LT77
Haaaaaa... le feuilleton de l'été commence
On remarque que pour ne pas que Madame fasse la grimace Monsieur ne disparaît pas dans le garage mais s'installe sur la terrasse, sur la belle table en bois massif
On remarque que pour ne pas que Madame fasse la grimace Monsieur ne disparaît pas dans le garage mais s'installe sur la terrasse, sur la belle table en bois massif
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Re: Autopsie d'une LT77
J'édite et j'ajoute les noms anglais des arbres.kebir31 a écrit :En Anglais c'est "Mainshaft". Je le précise car c'est une pièce que l'on est souvent amené à commander pour la remplacer, sur ces boites alors autant que les gens soient au courantThe Pater a écrit :Cet arbre est l'arbre de sortie de la LT77 et est appelé "arbre secondaire".
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Re: Autopsie d'une LT77
Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
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Re: Autopsie d'une LT77
Ouipierrotland11 a écrit :Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
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Re: Autopsie d'une LT77
C'est alors vraiment pas de bol, l'huile fuyant longerait l'arbre et passerait un second joint. Pourquoi pas.Frédéric_Dept79 a écrit :Ouipierrotland11 a écrit :Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
Normalement, l'espace entre la BT et la BV comporte une évacuation qui est sur la BV.
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Re: Autopsie d'une LT77
Je rajouterai mon expérience : J'ai fait changer un roulement de boite en Argentine (garage Toyota ), ces bourrins de mécano argentins on trop enfoncés le joint spi. Je perdais 10 centilitres d'huile au cent km. Pour stopper la fuite, j'ai bouché le canal avec une mise à l'aire libre pour éviter une surpression. Je n'ai pas retrouvé de dextron dans la BT après 20 000 km.The Pater a écrit :C'est alors vraiment pas de bol, l'huile fuyant longerait l'arbre et passerait un second joint. Pourquoi pas.Frédéric_Dept79 a écrit :Ouipierrotland11 a écrit :Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
Normalement, l'espace entre la BT et la BV comporte une évacuation qui est sur la BV.
A+
Par contre j'ai été obligé de refaire la boite de vitesse : roulement cassé (trop précontraint), coup de meule sur l'arbre principale etc ... Sans oublier de changer les roulements de l'arbre d'entrée de la BT, car il l'on ouverte et viré le réglage de précontrainte (les roulements on chauffés) .
Fabrice
Re: Autopsie d'une LT77
Bonjour Fabrice,les4vieux a écrit : Je rajouterai mon expérience : J'ai fait changer un roulement de boite en Argentine (garage Toyota ), ces bourrins de mécano argentins Fabrice
Quelle idée d'amener l'Arioul là bas aussi
Plus sérieusement, cette inter qui n'a absolument rien de contructive, n'a pour but que de m'abonner au roman photo de l'été
L'instrumentation, c'était aussi :
Re: Autopsie d'une LT77
on est un peu comme des corbacs qui salivent devant la carcasse d'un ariyoulbisnouk a écrit :
Plus sérieusement, cette inter qui n'a absolument rien de contructive, n'a pour but que de m'abonner au roman photo de l'été
RRC VM 2 portes de 86 rajeunit avec 200tdi de disco.
Re: Autopsie d'une LT77
Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi beaucoup font une inter pour surveiller un sujet, alors qu'il suffit de cliquer sur 'surveiller ce sujet" en bas de la page de visualisation du sujet?
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Re: Autopsie d'une LT77
La flemme de se demander comment fonctionne le site p-e ?
In a world without walls and fences, who needs Windows and Gates ?
Re: Autopsie d'une LT77
Même pas chef !Mauresque a écrit :La flemme de se demander comment fonctionne le site p-e ?
Juste le plaisir de faire comme si on était à la terrasse du bistrot au soleil siroptant un Pac à l'eau glacé (pour les nordistes, c'est un sirop de citron fabriqué à Chateau neuf du pape) et qu'on pouvait tchatcher sans scrupule
Et puis, on est sur que dès que le roman photo commencera à devenir consistant, le geste auguste de l'admin passera un grand coup de balai sur nos digressions
L'instrumentation, c'était aussi :
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Re: Autopsie d'une LT77
Tu doit être un vieux toi? c'est à dire 50 ans ou plus, tu as entendu des bruits de couloirs de l'époque . En effet sur les premiers ranges V8; les 109 V8 (stage one) et 110 V8 jusqu'en 1985 monté avec une LT95 ou le transfert et la boite étaient dans un même carter. L'huile passait du transfert vers la boite de vitesse, il n'y avait qu'un spi entre les parties et malgré les mises à l'air libre, malgré que le transfert soit plus bas, l'huile arrivait à passer dés que le spi commençait à montrer des signe de faiblesse. La boite se remplissait et le transfert se vidaitpierrotland11 a écrit :Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
A+
2 solutions: la bonne et l'Anglaise
LUCAS: Il n'y a pas de contact où il le faut et il y en a un où il ne faut pas
On ne peut aller loin en amitié, si on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres les petits défauts.
www.eternal-vehicles.fr
LUCAS: Il n'y a pas de contact où il le faut et il y en a un où il ne faut pas
On ne peut aller loin en amitié, si on n'est pas disposé à se pardonner les uns aux autres les petits défauts.
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Re: Autopsie d'une LT77
la lt95, c'est celle que tu as dans le jardin?? enfin, celle que je t'ai demandé ce que c'était.LØLØ a écrit :Tu doit être un vieux toi? c'est à dire 50 ans ou plus, tu as entendu des bruits de couloirs de l'époque . En effet sur les premiers ranges V8; les 109 V8 (stage one) et 110 V8 jusqu'en 1985 monté avec une LT95 ou le transfert et la boite étaient dans un même carter. L'huile passait du transfert vers la boite de vitesse, il n'y avait qu'un spi entre les parties et malgré les mises à l'air libre, malgré que le transfert soit plus bas, l'huile arrivait à passer dés que le spi commençait à montrer des signe de faiblesse. La boite se remplissait et le transfert se vidaitpierrotland11 a écrit :Une question au passage que je me suis toujours posé: est-ce que de l'huile peut passer d'une LT 77 vers un transfert LT 230 ou inversément?
A+
Re: Autopsie d'une LT77
Kifran,
va voir là: http://kebirland.forumactif.net/range-r ... er-t45.htm pour visualiser une LT95,
et pour l'historique des boites LR (en anglais), va voir lÀ: http://www.expeditionlandrover.info/gearboxes.htm
va voir là: http://kebirland.forumactif.net/range-r ... er-t45.htm pour visualiser une LT95,
et pour l'historique des boites LR (en anglais), va voir lÀ: http://www.expeditionlandrover.info/gearboxes.htm
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Re: Autopsie d'une LT77
LØLØ,
Peux tu en dire plus sur l'historique de cette BV et pourquoi a-t-elle été démontée ?
Début de réponse dans cette photo ?
A+
Peux tu en dire plus sur l'historique de cette BV et pourquoi a-t-elle été démontée ?
Début de réponse dans cette photo ?
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Ingénieur :
Personne faisant un travail divinatoire de précision basé sur des informations peu fiables données par des personnes peu qualifiées, voire ignorantes.
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- The Pater
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Re: Autopsie d'une LT77
Avant que je rapporte la LT77 à LØLØ, si vous voulez des photos de points particuliers d'une pièce, faites le savoir.
A+
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Ingénieur :
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Re: Autopsie d'une LT77
Question saugrenue, après nettoyage complet de l'ensemble des pièces, as-tu utilisé un produit spécifique pour protéger les pièces nues?
Re: Autopsie d'une LT77
Merci pour ce beau reportage the pater!
Quelques erreurs de frappe, et une erreur sur cette image:
http://landroverfaq.com/download/file.p ... &mode=view
Ce n'est pas le pignon fou de 4ème, mais le pignon de 1ère!
Quelques erreurs de frappe, et une erreur sur cette image:
http://landroverfaq.com/download/file.p ... &mode=view
Ce n'est pas le pignon fou de 4ème, mais le pignon de 1ère!