Les pistes type tôle ondulée

Développements théoriques divers et variés

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The Pater
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Les pistes type tôle ondulée

Message non lu par The Pater »

Photo : Maroc en 1998, vers Merzouga. Vue depuis mon 90 300 Tdi.
Piste type tôle ondulée
toleondulee.JPG




Comment une piste devient de la tôle ondulée

Article paru dans Le Monde du Dimanche 19 août 2007, écrit par Pierre Le Hir

C’est un problème de physique appliquée comme les chercheurs se plaisent parfois à en résoudre. Par curiosité. Pour la satisfaction de poser une équation sur un phénomène qui, sous une apparente trivialité, soulève des questions théoriques complexes.

Nicolas Taberlet (laboratoire de physique de l’Ecole normale supérieure de Lyon, associé au CNRS), Stephen Morris ( département de physique de l’université de Toronto, Canada) et Jim McElwaine (département de mathématiques appliquées et de physique théorique de l’université de Cambridge, Royaume Uni) se sont demandé comment se forme la « tôle ondulée », ces rides transversales régulières qui apparaissent, au passage des véhicules, sur les routes de terre ou de sable. Des pistes non goudronnées comme il en existe beaucoup, non seulement en Afrique, mais aussi en Australie ou au Canada (Note du Pater : aussi en Europe…), dont la surface bosselée rend la circulation aussi inconfortable qua dangereuse, l’adhérence des véhicules étant réduite à chaque franchissement de monticule.

« La formation de ces reliefs s’apparente à celles des dunes de sable, ou encore aux motifs dessinés par le vent ou par l’eau sur la neige et dans le lit des rivières, explique Nicolas taberlet. C’est un procesus qui relève de la physique non linéaire, celle des milieux granuleux ou de la matière molle »

Vitesse critique.

Les trois scientifiques décrivent, dans l ‘édition de Physical Review Letters mise en ligne le 10 août, comment ils ont modélisé le phénomène en laboratoire. Ils ont recouvert d’une couche de 5 cm de sable naturel un plateau tournant de 1 mètre de diamètre, sur lequel appuyait une roue en caoutchouc de 10 cm de diamètre et 2 cm de large, attachée à un bras pivotant. Puis fait tourner le dispositif pendant des journées entières, à des vitesses différentes, en procédant à des relevés de surface par télémétrie laser.

L’expérience montre qu’il existe une vitesse critique de 1.5 mètres par secondes (soit 5.4 km/h), en dessous de laquelle la surface de sable reste plane. Une fois la vitesse critique atteinte, le milieu entre dans un état d’instabilité. Des rides en forme de vaguelettes apparaissent, dont la hauteur et la longueur d’onde (l’écartement) grandissent rapidement, au fur à mesure que la vitesse croît.
Cette dynamique n’est toutefois pas continue : des fusions se produisent entre les rides, les petites se faisant « manger » par les grandes, et leur hauteur augmente brusquement lorsque l’une d’entre elle disparait. Contrairement à d’autres processus physiques, pour lesquels il existe un point de non retour ou un retard de l’effet sur la cause, les rides s’effacent aussitôt que la vitesse redescend sous le seuil critique.

Le plus surprenant, indique Nicolas Tabernet, est que les résultats sont les mêmes quelles que soient la taille de grains de sable ou la nature du substrat (du sable mouillé ou des grains de riz ont un comportement identique),et ne dépendent pas non plus des dimensions de la roue, pas d’avantage de la fréquence de son passage.

Quel usage tirer de cette leçon de choses ? « Nos travaux sont passionnants d’un point de vue fondamental, mais pessimistes quand à la mise au point d’une solution innovante », conviennent les chercheurs. Même si leur modèle n’est pas directement extrapolable à une route, ils estimes que au-delà de 5 à 10 km/h, l’apparition de la tôle ondulée est inévitable.
Il faudrait donc imposer aux véhicules de rouler au pas pour aplanir la difficulté. Ou, à défaut, niveler périodiquement les chaussées déformées à l’aide de bulldozers, comme le font les Etats qui en ont les moyens.
Reste, pour les amoureux des pistes non bitumées à en endurer stoïquement les cahots. En toute connaissance de cause.


Traits en rouge sur la photo indique les "rides" qui font la tôle ondulée.
Photo datant de 1998, The Pater et on Def pris en photo par son copain (en Disco 200 Tdi), m^me endroit ou presque.
toleondulee01.JPG





Rappel (notes du Pater) :

La tôle ondulée secoue très fortement le véhicule si la vitesse de celui-ci n’est pas la bonne.

Il faut accélérer jusqu’à atteindre une vitesse de l’ordre de 60 à 80 km/h pour atteindre une vitesse correspondant à la bonne fréquence, fréquence dépendant de la suspension et des pneus. A la bonne vitesse, la caisse subit peu de vibrations…mais la suspension souffre.

Ne cherchez pas à aller plus vite car en fait le véhicule passe de sommet en somment des irrégularités et le véhicule flotte, la direction devient molle et l’adhérence manquera pour un freinage ou un changement brusque de direction. Il faut anticiper !

On rencontre la tôle ondulée aussi en Europe comme par exemple en Roumanie où il existe encore beaucoup de routes non goudronnées.

A+
Modifié en dernier par The Pater le 30/01/2009 17:33, modifié 1 fois.
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Normand 1400
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Message non lu par Normand 1400 »

'tain!

Ca, c'est un sujet de ouf :wink:

Me rappelle des vieux souvenirs...

On peut participer?
RR VM 1992

Message non lu par RR VM 1992 »

Avec un véhicule lourd on doit augmenter la vitesse pour obtenir un confort de roulage "acceptable" : environ 90-100 km/h avec un HDJ80.

Conclusion : plus on roule léger moins on est obliger de rouler vite et ainsi on gagne en sécurité.

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En Afrique il faut pouvoir s'arrêter rapidement car les conditions de roulage peuvent varier très rapidement (surtout de nuit) : personnellement je roule à 80-90 voir moins la nuit.

Le goudron est parfois plus dangereux que la piste :

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Gabach
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Message non lu par Gabach »

La "ruta national 40" en Patagonie ....... entre 60 et 80, et ca tabasse !!!!!!!!

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Dés fois la rivière emporte aussi les ponts en béton!

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Modifié en dernier par Gabach le 17/09/2007 15:15, modifié 2 fois.
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nico.land
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Re: Les pistes type tôle ondulée

Message non lu par nico.land »

The Pater a écrit : On rencontre la tôle ondulée aussi en Europe comme par exemple en Roumanie où il existe encore beaucoup de routes non goudronnées.

A+
pour la roumanie voici quelque exemple de routes (ou pistes) que l'on trouve

les routes en pavés

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les routes au goudron aléatoires

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les chemins

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sinon il y a aussi des routes avec des nids de poules (ou d'autruche vu la taille de certain)

a+
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Gabach
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Message non lu par Gabach »

Depuis la lecture de cet article de théorie de la génèse de la tôle ondulé, je pense a un autre phénomène, que j'ai bien connu en motocross et pour lequel nous avions, dans le milieu, une bonne explication bien pratique et réputée vrai !
Je parle des vaguelettes en entrée et sortie de virage, différentes en zone de freinage et en zone d'accélération, et qui dans ces dernières se creusent jusqu'à créer les fameux "whoops de doos" naturels, qui furent repris et peaufinés en artificiel sur les terrain de supercross.

Ceux qui ont roulé dans le sable en général et chez JJ Bruno à Uzès en particulier, savent quel monumentaux enchainements de bosses les "tôles ondulées" du début peuvent devenir.
Et il faut avoir vécu la dégradation de la piste pendant la course pour être bien pénétré (par le fondement) de l'explication de cette génèse........

Donc je pense que la naissance des vaguelettes commence au point moyen de première inversion de pilotage!

c'est à dire qu' à l'endroit ou la majorité des pilotes va basculer de l'accélération au freinage, va naitre la tôle de zone de freinage, et en sortie de virage, à l'endroit ou la majorité des pilotes va basculer de l'action de filet de gaz à l'action de full-gaz, va naitre la tôle de zone d'accélération, qui deviendra à force de creusement, une véritable zone de whoops!

Cet instant d'érosion de la piste par: soit un premier coup de frein, soit un premier et viril coup de gaz, amorce le phénomène qui est ensuite reproduit par l'effet ondulatoire des systèmes de suspension, et la zone de déformation va grandissante au fil des passages ..........


Pour nos engins et sur la piste, je pense que les mêmes causes reproduisent les mêmes effets, avec une prépondérance au freinage, nos engins n'étant pas d'un rapport poids/puissance suffisant pour envisager des whoops :lol:
Modifié en dernier par Gabach le 03/10/2007 14:22, modifié 1 fois.
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Gabach
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Message non lu par Gabach »

Gnééééé !!!!!!!!!!!!!! :| :|

Pater en maladie ou en Roumanie ?
Normand pas qualifié géologie pour parler minéral ?
Les autre se bourrent le mou pour trouver ammortos et ressorts sans chercher a en savoir plus sur la cause des problèmes ? (une galerie surchargée sur autoroute a peu de chance de déchirer le pavillon :twisted: )

Vous êtes tous parti :shock:
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nico.land
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Message non lu par nico.land »

Je pense que ta théorie n'est pas mauvaise, l'année derniere j'ai pris une piste au maroc entre taouz et zagora, le long de la frontiere Algérienne, de la tole ondulée sur une 30ene de km. Un local ma dit que c'etait comme cela depuis le passage du Dakar ........

Gabach a écrit :Depuis la lecture de cet article de théorie de la génèse de la tôle ondulé, je pense a un autre phénomène, que j'ai bien connu en motocross et pour lequel nous avions, dans le milieu, une bonne explication bien pratique et réputée vrai !
Je parle des vaguelettes en entrée et sortie de virage, différentes en zone de freinage et en zone d'accélération, et qui dans ces dernières se creusent jusqu'à créer les fameux "whoops de doos" naturels, qui furent repris et peaufinés en artificiel sur les terrain de supercross.

Ceux qui on rouler dans le sable en général et chez JJ Bruno a Uzès en particulier, savent quel monumentaux enchainements de bosses les "tôles ondulées" du début peuvent devenir.
Et il faut avoir vecu la dégration de la piste pendant la course pour être bien pénétré (par le fondement) de l'explication de cette génèse........

Donc je pense que la naissance des vaguelettes commence au point moyen de première inversion de pilotage!

c'est à dire qu' à l'endroit ou la majorité des pilotes va basculer de l'accélération au freinage, va naitre la tôle de zone de freinage, et en sortie de virage, a l'endroit ou la majorité des pilotes va basculer de l'action de filet de gaz a l'action de full-gaz, va naitre la tôle de zone d'accélération, qui deviendra a force de creusement, une véritable zone de whoops!

Cet instant d'érosion de la piste par: soit un premier coup de frein, soit un premier et viril coup de gaz, amorce le phénomène qui est ensuite reproduit par l'effet ondulatoire des systèmes de suspension, et la zone de déformation va grandissante au fil des passages ..........


Pour nos engins et sur la piste, je pense que les mêmes causes reproduisent les mêmes effets, avec une prépondérance au freinage, nos engins n'étant pas d'un rapport poids/puissance suffisant pour envisager des whoops :lol:
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Normand 1400
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Message non lu par Normand 1400 »

Bé non, on n'est pas partis... 8)

Tôle ondulée aussi dans les emplois du temps... :twisted:

J'ai recherché en vain l'étude que le labo central de mon auguste maison avait faite dans le cadre de sa mission de conseil dans le cadre du maintien de la viabilité des réseaux routiers des pays dits "émergents"...

On y croisait notamment, au terme d'un p... de calcul prenant en compte une terachiée de paramètres, les coûts supportés par la collectivité, gestionnaire des routes, et ceux supportés par les usagers au travers de l'usure exagérée de leurs véhicules.

Les résultats étaient intéressants car ils conduisaient au résultat, très prévisible au demeurant, qu'il valait mieux que la collectivité fasse un effort pour entretenir ses réseaux que la taupe en se disant, par exemple, que c'est à l'usager moyen de se démerder pour tenir en état son moyen de transport...

Petite leçon de solidarité sur l'optimisation des dépenses d'une collectivité (concept pas vraiment dans l'air du temps, si on en juge par les positions de crêmeries comme la Banque Mondiale, par exemple...).

Mais qu'attendre d'autre d'un baigneur allaité à la bibine Ponts & Chaussées comme moi qui préfère, en bon techno borné, évidemment confier certains "trucs sensibles" à un monopole public qu'à un monopole privé? 8)

Sur la formation de la tôle ondulée, l'article du Pater reprend des résultats connus de longue date : tout "empilement compressible", neige incluse, peut donner naissance à ce profil particulier.

La résonnance propre des trains roulants génère en effet des surcharges dynamiques qui s'autoalimentent et sont capables de réorganiser, par déplacement des grains quels qu'en soient la taille et le frottement propre, l'empilement compressible en question.

J'insiste sur cette notion d'empilement compressible, car celle d'instabilité du massif me paraît impropre, voire douteuse au plan théorique, mais c'est de l'ergotage de laborantin...

En dessous d'une certaine vitesse de progression, les trains roulants ne sont pas excités et le sol reste lisse. J'avais en tête des valeurs plus proches de 10 km/h que de 5, mais cela est sans importance.

Pour illustrer les effets dévastateurs de l'excitation dynamique des trains roulants, on peut noter que les chaussées en enrobés (pour faire simple, type revêtement en dur autoroutier qu'on ne peut pas vraiment qualifier de massif instable) peuvent également voir se former des chapelets de nids de poule dont l'espacement est -tout au moins au début, avant le nid d'autruche et l'incontournable panneau "trous en formation" :twisted: - du même ordre de grandeur que celle séparant deux ondes de tôle ondulée.

Plus les masses non suspendues sont importantes, plus le phénomène est brutal. Surtout quand les amortisseurs s'apparentent à des pompes à vélo...

Mais la fréquence d'oscillation reste globement proche, à quelques Hertz près, quel que soit le véhicule, ce qui explique l'universalité du phénomène.

Sous nos contrées, on arrive même à obtenir de la tôle ondulée (sans nids de poule :wink: ) dans la partie intérieure des virages des chaussées revêtues d'un simple enduit (vous savez, les gravillons, ce truc de ouf qui sert à niquer les pare-brises et les phares)...

Les suspensions étant moins chargées de ce côté, les oscillations sont plus dynamiques encore, ce qui explique que la tôle se forme plutôt de ce côté.

Les pays émergents dans lesquels les essieux rigides sont légion (poids lourds, "vieilles" berlines et bien sûr 4x4 à essieux rigides) et les amortos absents ou presque, sont évidemment plus exposés encore.

Il y a donc une parfaite correspondance mathématique entre les mouvements verticaux sinusoïdaux des essieux et l'emprunte au sol qui n'est autre que la tôle ondulée.

L'astuce consiste donc à trouver "l'opposition de phase" entre le sol et le terrain en choissant la vitesse de progression ad'hoc ; additionnez deux sinusoïdes en opposition de phase et vous obtiendrez un électrocardiogramme plat... :D
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Gabach
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Message non lu par Gabach »

Yesssssssssssssss

Le moindre motif initiant le phénomène ondulatoire permet de commencer la mise en place de la tôle ondulée. La moindre rigole, le moindre point dur, et en avant pour le laborieux travail :sm2:
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jean-yves 26
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Message non lu par jean-yves 26 »

pareil pour la neige, une poignée de gravillons mal placé, une motte d'étoupe, deux freinages appuyés, deux accélérations virile :lol: une température négative, un mistral du diable et hop c'est partie.......vogue la galère

finalement une congère est ni plus ni moins de la tôle ondulée qui dégénère 8)
jean-yves 26
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Gabach
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Message non lu par Gabach »

jean-yves 26 a écrit :pareil pour la neige, une poignée de gravillons mal placé, une motte d'étoupe, deux freinages appuyés, deux accélérations virile :lol: une température négative, un mistral du diable et hop c'est partie.......vogue la galère

finalement une congère est ni plus ni moins de la tôle ondulée qui dégénère 8)

:lol: :lol: :lol:
De ton temps, en motocross, il n'y avait pas de suspension, Terrot modèle 1920 et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz :P
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Normand 1400
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Message non lu par Normand 1400 »

Gabach a écrit :Yesssssssssssssss

Le moindre motif initiant le phénomène ondulatoire permet de commencer la mise en place de la tôle ondulée. La moindre rigole, le moindre point dur, et en avant pour le laborieux travail :sm2:
Oui. :wink:

D'ailleurs, il suffit de rouler derrière un véhicule aux amortisseurs HS : on perçoit très nettement les oscillations de la suspension.

La détente des ressorts entraîne une surcharge momentanée de la roue (on voit nettement les pneus s'écraser). C'est cette surcharge qui fait évoluer notre empilement compressible (ou qui détruit un enrobé par fatigue, car en mécanique des chaussées, on ne travaille que sur la résistance en fatigue).

En combinant la fréquence propre de l'oscillation des essieux et la variation de l'abscisse curviligne matérialisant la trace du contact pneu/sol (en termes plus simples, il s'agit de la vitesse d'avancement de l'essieu qui se stabilise également, pour tous les véhicules, autour d'une valeur moyenne) on parvient à reconstituer la forme des ondes caractérisant notre tôle ondulée.

Passé une certaine déformation des ondulations du sol (assimilable à une hauteur de houle minimale en navigation maritime), les deux interagissent : le phénomène devient dynamique et peut détruire en quelques minutes les véhicules les plus robustes.

En fait, on aboutit à un profil moyen qui se situe dans la moyenne de toutes les fréquences de résonnance des essieux et dans la moyenne des vitesses des véhicules empruntant l'itinéraire.

Si l'on parvenait à faire varier les fréquences des essieux et les vitesses de déplacement de manière totalement aléatoire, on éliminerait entièrement la tôle ondulée...

Ca se saurait :wink:
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jean-yves 26
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Message non lu par jean-yves 26 »

Gabach a écrit : :lol: :lol: :lol:
De ton temps, en motocross, il n'y avait pas de suspension, Terrot modèle 1920 et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz :P
même pas......... :lol: moi Monsieur j'étais sur benelli, malaguti sur les chemins, gitane testi sur la route, et les jours de courbature sur 125 TY dans les zones 8)
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Message non lu par Gabach »

Normand 1400 a écrit :
Si l'on parvenait à faire varier les fréquences des essieux et les vitesses de déplacement de manière totalement aléatoire, on éliminerait entièrement la tôle ondulée...

Ca se saurait :wink:
J'ai une solution : Départager le monde en deux catégories d'usagers de la piste : le Kalao d'un coté (Marcodèf si tu es par la :wink: ) et le JY26 de l'autre.

Le premier roule gazzzzzz avec des koni et des ressorts de ouf....... Le second roule molasson avec des amorto de mouize (hein Klug :wink: )

Avec les deux, fin de la tôle 8)
Modifié en dernier par Gabach le 04/10/2007 8:24, modifié 1 fois.
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Normand 1400
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Message non lu par Normand 1400 »

Gabach a écrit :Le second roule molasson avec des amorto de mouize (hein Klugg :wink: )
Gabach, tu oublies un truc...

Mézigue en première courte à 700 tours (soit la moitié de mon régime normal) avec 2 de tens' et l'électrocardiogramme plat qui va bien... 8)

'tain, là, on te sort un marbre :lol:
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jean-yves 26
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Message non lu par jean-yves 26 »

Gabach a écrit :
Le premier roule gazzzzzz avec des koni et des ressorts de ouf....... Le second roule molasson avec des amorto de mouize (hein Klugg :wink: )

Avec les deux, fin de la tôle 8)
excellent :lol:
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Message non lu par Klug »

Boohooooohooooooooooo
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Gabach
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Message non lu par Gabach »

Klug a écrit :Boohooooohooooooooooo
:lol: Tu refais trop bien le bruit du JY qui enroule les virelos du Royan 8)

Et au loin, Normand qui fait suivre la métrologie de contrôle de la platitude, à 700 trs en 1ère courte :lol:
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Gabrielle
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Message non lu par Gabrielle »

Si je puis me permettre......

J'ai un peu le meme style que Normand. Le pneu epouse tendrement le relief, l'amortisseur ne chaufe pas, la biere qui est sur le tableau de bord ne mousse pas....... :lol:

Bon, j'ai jamais circulé sur les pistes dont vous avez mis les photos. Cependant, j'ai quelquefois vu ce phenomene. Sur des distances trés reduites.

Dans "le salaire de la peur", l'auteur explique qu'il faut le prendre au pas, ou alors à 80. Voila, belle culture, non? :wink:
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