stef35 a écrit : En revanche, c'est plus la partie interface électronique qui me pose réflexion à ce stade.
Typiquement Arduino autorise des I/O en 0-5V lorsque la borne W de l'alternateur sort du 12V. Dans ce cas comment protéger l'arduino sans perdre d'informations ? J'ai bien pensé à un pont diviseur, mais je voudrais éviter de transformer mon jouet en radiateur.
Pour les nouveaux processeurs, je ne m'engagerai pas car je n'a pas testé leur robustesse mais pour les PIC, j'ai tout simplement réalisé un écrêteur à diode Zener (4,7 V):
signal analogique -----/\/\/\/\ (résistance de 4,7 Ko) /\/\/\-----|--------> Port I/O du µC (signal résultant compris entre 0 et 4,7 V)
...........................................................................|
..........................................................................\_
...........................................................................^\ (Diode Zener type BZX79C4V7)
...........................................................................|
---------------------------------------------------------------------------Masse
Avec cet étage d'entrée pourtant simple, je n'ai jamais grillé de µC.
stef35 a écrit :
quelqu'un a t il de la documentation sur la courbe de tension / fréquence d'un alternateur de 300 TDI ?
Si tu lis les posts de ce thread, tu auras toutes les réponses sur l'analyse du signal compte tour.
En fait, ce qui est déterminant pour une analyse correcte du compte tour ou de la vitesse, c'est la présence dans le µC d'un compteur d'impulsion couplé à un timer sur au moins 16 bits.
La sinusoïde de la borne W est écrêtée par l'étage d'entrée, il en résulte un pseudo signal carré (en fait sinusoïdal écrété) et l'idée est de détecter un front montant (ou descendant) du signal. A ce moment, il faut déclencher un compteur sur 16 bits à une cadence connue par rapport à la fréquence du quartz du µC. le timer s'arrête lorsqu'un nouveau front montant (ou descendant) est détecté, la valeur du compteur est lue, le compteur mis à zéro et le cycle recommence.
Par soft, tu calcules facilement, la fréquence du signal en utilisant la valeur lue du compteur multipliée par la période du compteur. Après, il faut appliquer par calcul les ratios des poulies, du nombres de pôle de l'alternateur... lisser les mesures par une moyenne glissante d'une dizaines de mesures, éventuellement ajouter un pas de précision d'affichage pour réduire les changements de valeurs... bref, c'est de la rigolade logicielle.
Tiens nous au courant de tes aventures numériques.