Dans ton coin, il fut un temps où on pouvait traîner sur — et avec — les pompiers sur leurs terrains d'entraînement.
Bon, je te parle de ce qui se faisait il y a largement plus d'une trentaine d'années
; je pense notamment au terrain de Gardanne dans le 13.
C'était d'autant plus sympa qu'à cette occasion, on pouvait échanger sur leur métier de soldats du feu et approfondir la manière d'amener des hommes et du matos aussi loin que possible (pistes DFCI puis tout-terrain pur) sans se mettre en danger ni casser du matos ce qui, dans ces circonstances, requiert un certain savoir faire.
Cette approche humaine et technique aux antipodes des trips pour gosses de riches était d'une très grande richesse ; il est (fort) possible que le business s'en soit mêlé une fois de plus et ait corrompu certaines choses.
Après, il faut aussi avoir en tête que les terrains et les enseignements peuvent être très différents. Les frères Simonin, puisque le Pater en parle, étaient effectivement de fins pilotes mais perso, j'avais tendance à leur trouver le pied un peu lourd. Il est vrai qu'à l'époque, leur monture de prédilection était l'UMM, dont le comportement réclamait plutôt de charger les zones à pleine puissance, ce qu'un Land ne va pas nécessairement nécessiter — ni apprécier — dans la mesure où il dispose d'autres atouts mécaniques (et de certaines faiblesses aussi
) .
Idem pour les clubs 4x4, dont trop de membres se font un film dès qu'ils ont un volant dans les mains : pas facile de s'y retrouver, sauf si c'est ce que tu recherches!
En résumé, c'est une approche très personnelle qui nécessite préalablement d'observer attentivement certaines choses afin de savoir ce que l'on cherche vraiment.
Je rejoins donc assez largement Torero sur ce point...