On est d'accord...
En fait, mon propos s'inspire de l'expérience : il y a un petit paquet d'années, j'ai été confronté à une boîte de transfert dont la cage d'un des roulements à billes, pour une raison aussi fumeuse que celle motivant ce sujet, avait trouvé le moyen de se faire la malle. Du coup, lors d'une vidange, on a retiré un paquet de limaille ainsi que des bouts de cage complètement laminés par leur passage dans la pignonnerie.
Le Pater confirmera sans doute, mais il s'est avéré que l'acier de cette cage était beaucoup moins dur que les dents des pignons et les arbres, qui n'étaient absolument pas marqués : à notre grande surprise (dire que la gueule de l'huile faisait peur est un euphémisme) même les roulements étaient peu ou pas indentés...
On n'a pas compris non plus comment le roulement avait pu survivre à la disparition de sa cage, ni comment les arbres n'avaient pas davantage bronché vu le guidage foireux d'un des paliers...
Du coup, après nettoyage sérieux et remplacement de l'ensemble des roulements, la bestiole est repartie pour un tour.
Pour le pont, le problème le plus sérieux est effectivement l'ovalisation possible du logement de l'axe dans le boîtier, ce qui reste malgré tout à démontrer. Mais si notre ami est fin mécano, il y a peut-être moyen de sauver le nez de pont ce qui, du coup, fera un bon sujet sur le caractère résolument assez indestructible de la mécanique...
A suivre!
