Pour Pater : par raideur transversale, j'évoque simplement l'angle de croisement de ponts maximal que supporte un 4x4 dont le plan moyen (en d'autres termes le plan du châssis) reste parfaitement horizontal avant la levée d'une roue. Pour un Land 90 stock, cette valeur est de 27°. Pour un 110, j'avais en tête 29° (830 mm de débattement en croisement).
Certaines préparations permettent d'atteindre 33/34°.
La définition de la réaction d'appui bien celle que tu donnes.
Pour Deslandes : j'avais également envisagé de monter deux ressorts concentriques et, le plus important, de rallonger les tiges d'amortisseurs. Cela permettait de conserver un comportement à peu près normal à plat puis, une fois l'allongement maxi du ressort stock obtenu en croisement (ce qui suppose évidemment qu'il se "déconnecte" à l'une de ses extrémités à ce moment pour ne pas travailler en traction) de faire prendre le relais à un ressort beaucoup plus souple.
L'idéal étant que le ressort soit entièrement détendu (donc que la roue ne porte plus de poids) à l'instant précis où l'amortisseur arrive lui aussi au bout de sa course.
J'avais également pensé à une suspension hydropneumatique (comme les Citroën, certains Range et les remorques modernes) : c'est en effet le seul montage qui permette d'adapter en permanence la raideur et la longueur des ressorts aux masses suspendues. Mais bon, un peu complexe et un peu fragile en TT...
De toutes façons, la seule manière d'obtenir une répartition constante du poids sur les quatre roues (aux effets du dévers et des pentes & rampes près) est de transformer un des essieux en essieu pendulaire. De la sorte, on obtient une mise en appui isostatique du véhicule (comme sur un bête un trépied). On aurait alors une parfaite harmonie entre le fonctionnement d'un différentiel classique et celui des essieux (sauf à mettre les roues sur des terrains très différents, bien sûr. La fine fleur du concept Land Rover, en somme!
Or un véhicule routier est, par définition, pour des raisons de stabilité et donc de sécurité, en appui hyperstatique (essayons donc de faire les zazous en courbe avec un triporteur!
). Ce qui n'empêche pas de retrouver parfois cet isostatisme en franchissement quand le véhicule se met sur trois roues : c'est cela que les blocs et eux seuls permettent -entre autres- de gérer.
Ou pas ; et là, c'est généralement le tonneau en effet!