Les éléments donnés par Pater me confortent. Quel que soit le véhicule, je n'ai jamais ouvert un embrayage avant 3/400 000 km et l'usure de tous les organes était minime.
Avec le Land, à la souplesse remarquable me semble-t-il, j'espère aller encore plus loin : il m'arrive fréquemment de faire 2 à 300 bornes sans changer de vitesse, et pas sur autoroute...
Sur la durée de vie d'un petit roulement à aiguilles v/s la bague bronze, je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment de différence significative.
C'est en général la butée d'embrayage qui lâche en premier.
D'ailleurs les dispositions constructives prises pour la rendre étanche
m'ont toujours laissé rêveur...
Peut-être que Pater pourrait éclairer nos lanternes à ce sujet.
Pour les dinosaures et pour revenir sur les propos de Feub, de mon temps, lorsque les butées graphitées dominaient le marché de la butée, on apprenait à ne jamais resté débrayé à un feu, histoire d'éviter de niquer la butée en 30 000 km. De même, les embrayages à diaphragme étaient rares ; sachant que le réglage - et la tenue - d'un embrayage à ressorts à boudins était (et reste) un grand moment d'anthologie mécanique, on évitait de trop les faire patiner comme on le voit si souvent faire par des gogos qui maintiennent plusieurs minutes leur véhicule dans une rampe, par flemme de les bloquer au frein et de réembrayer ensuite.
Alors oui, c'est évident que la conduite joue un rôle fondamental dans la tenue des organes mécaniques. Mais pas besoin d'aller chercher bien loin les causes de cette situation : lorsque mon fils a appris à conduire, on ne lui a strictement rien appris pour ménager sa mécanique. Quand il a essayé de reproduire des âneries exotiques comme "la première roulante" avec le Land, ça l'a évidemment pas fait. Idem pour les rétrogradages systématiques censés soulager les freins en pleine ville ; c'est bon en montagne, ça, mais en ville...
Il faut dire que ses moniteurs ne savaient même pas ce qu'était un double débrayage.
Ne rendons pas la mécanique responsable de ce qui n'est, de mon point de vue, que le résultat d'une médiocrité ambiante que l'on cultive soigneusement dans de nombreux domaines.