Escanogat a écrit : 01/09/2022 13:50Je me demande parfois pourquoi je poste .
Parce qu'on le vaut bien...
A ce propos, ton analyse de l'époque du défaut (géométrie fantaisiste du faisceau finissant par provoquer une coupure) me semblait très convaincante.
Par contre là, je le sens pas, ou plus exactement la rédaction pose question car on pourrait en déduire que les parasites du faisceau sont à l'origine du problème de turbo :
Largo Winch a écrit : 01/09/2022 7:45Une ferrite assure normalement l'absorption des énergies hautes fréquences et diminue donc la circulation des courants hautes fréquences dans le câble.
Il est problable que Land Rover ait rajouté cette férite sur le câble pour se prémunir de parasites haute fréquence.
A un bout du faisceau, on a un actuateur, qui n'est autre qu'une bobine (un électro-aimant) soumise à une tension variable afin d'exercer un effort plus ou moins grand sur la tringlerie commandant la géométrie du turbo. Comme toute bobine, son inductance va s'opposer au passage des courants et plus la fréquence de ces courants est élevée, pire ce sera.
De l'autre, on a une électronique de commande qui « hache » le courant continu du circuit électrique afin de moduler la tension aux bornes de l'actuateur. Ce hachage est à l'origine de perturbations électromagnétiques plus ou moins intenses.
En général, la fréquence de ces perturbations (présence de nombreux harmoniques) est élevée, mais ce serait à objectiver en analysant la modulation des largeurs d'impulsions commandant l'actuateur délivrée par l'ECU.
Entre les deux, on a un faisceau dont la résistance doit être de l'ordre du déci-ohm, voire moins.
En résumé, on a une antenne qui émet un joyeux paquet de parasites dans tout le compartiment moteur et sans doute bien au-delà.
En général, une antenne ne s'auto-perturbe pas avec les perturbations électromagnétiques qu'elle émet (on va laisser de côté la question des ondes stationnaires

) : elle se contente de mettre la pagaille ailleurs.
L'exemple le plus connu est l'allumage d'ancienne génération (fils de bougie longs).
En clair, je ne crois guère à un faisceau modifié dans sa réponse électromagnétique afin de mieux se comporter vis à vis de lui même.
As-tu vérifié, comme l'indiquait Escanogat, qu'aucun fil du faisceau n'était coupé? Note que cette vérification, pour être efficace, doit se faire en « gymnastiquant » joyeusement le faisceau, car rien ne dit qu'à plat sur un établi, la coupure apparaisse.
Enfin, concernant la tringlerie du turbo, si tu es chaud, Bisnouk, j'aimerais bien que tu nous sortes la courbe tension/course de la tringlerie. Tu disposes en effet des connaissances et du matos nécessaires et ça nous permettrait (enfin) d'objectiver un défaut de régulation récurrent sur à peu près tous les organes périphériques (tu sais bien que j'attends toujours cette donnée depuis le sujet sur l'EGR et les saccades du Puma

).
Si cette courbe à la gueule que j'imagine (des marches d'escalier partout

) je pense qu'une intervention sur la tringlerie serait jouable. Et ce d'autant plus que cela ne remettrait en rien l'équilibrage des pièces tournantes en cause puisque seul est concerné le mécanisme pilotant l'angle d'incidence des gaz sur la turbine...