Le plus important, c'est le débit de courant de l'alternateur...
J'ai vu des machines cracher à peine 14 volts, mais avec un ampérage légèrement supérieur à la valeur théorique. Ça dépend du bobinage, du régulateur, des diodes de redressement, dont la barrière de potentiel peut varier en fonction de la température...
Bref.
Sachant que la puissance est égale au produit de la tension par l'intensité, il faut prendre en compte les deux...
Le débit d'un alternateur en ampères s'entend toujours pour un régime et une température donnés.
La mesure de tension ne représente donc qu'une partie du problème (et surtout, c'est la plus simple à réaliser) la seule qui fait foi est la mesure de la puissance (j'ai en tête un 42 ampères sous 14 volts à 1 500 t/mn moteur, soit 3 000 t/mn alternateur, mais je parle de mémoire).
Si tu veux vraiment savoir si ta machine crache bien tous ses Watt, il faut faire une mesure de courant. Soit à la pince ampèremétrique (le plus simple et le plus rapide), soit avec un shunt, soit en la chargeant progressivement avec des organes dont la puissance est connue (phares, lunette dégivrante, etc).
Dans ce dernier cas, dès que la tension du circuit repasse sous la tension nominale de la batterie (12,6 volts de mémoire, un élément délivrant 2,1 V) cela veut dire que l'alternateur est au taquet de sa puissance et que c'est la batterie qui assure le complément.
Quant à l'amorçage de l'alternateur, les miens ne s'amorcent jamais en dessous de 1 100 t/mn moteur à froid.