d'après la photo (c'est tout le problème de la 2d
Laquelle est concentrique mais non solidaire du moyeu, car elle est maintenue en position par l'accouplement élastique.
Pour s'en assurer, il suffirait de bloquer la poulie dans un étau et de tenter de faire tourner la pièce que tu as cerclée de rouge en y fixant par exemple un plat. Si ce que j'ai compris est juste, les deux pièces devraient tourner l'une par rapport à l'autre sous l'effet du couple.
J'ajoute que l'usinage de la pièce comprenant les trois trous est tel que le volant d'inertie qui s'y fixe ne touche pas la poulie ; on le voit sur une des photos de Stagadon (il insiste sur cette photo, d'ailleurs). En d'autres termes, le volant d'inertie est entraîné via l'accouplement élastique, ce qui est parfaitement logique.
Si je poursuis mon raisonnement, lors d'un serrage, il est probable que l'accouplement élastique se déforme au point de permettre une mise en butée des deux pièces (contact entre les rayons et les bossages taraudés grâce auxquels Stagadon a fixé son outil de blocage).
Et si on y regarde encore de plus près, les bossages ne se situent pas exactement au milieu des lumières laissées par les rayons ; cela n'est certainement pas le fait du hasard mais a probablement un rapport, soit avec le montage/serrage de cette pièce sur le vilebrequin, soit avec le sens du débattement maximal en fonctionnement normal.
Au-delà d'une certaine valeur, le couple de serrage passerait donc directement du moyeu à l'outil sans solliciter davantage l'accouplement élastique. C'est peut-être ce qu'a prévu le constructeur, car son protocole de blocage de la poulie reste simple, mais ça me semble quand même chaud, sauf à supposer que le module du caoutchouc est vraiment très faible, ce qui est possible — et serait même le but recherché si on cherchait à atténuer des pulsations liées à de faibles accélérations du vilebrequin.
Mais, là encore, sans la pièce sous la main, je ne peux que supposer certaines choses...