je viens de tomber sur un article d'une revue pro concernant l'instrumentation et automatismes industriels.
un article passionnant dont je vous fait par des grandes lignes..
La standardisation des logiciels embarqués.
si auparavant les mécaniciens créaient les nouvelles fonctions, on estime aujourd'hui que 75% de l'évolution d'une voiture est liée à l'électronique..
(Alex enfile tes lunettes noir.)
cependant l'electronique est arrivée sur ce marché avec ses contraintes et ses problèmes, dus à la diversité des réseaux et des calculateurs.... mais surtout les problèmes d'obsolescences, car les calculateurs comportent parmi les organes à plus faible durée de vie d'une voiture.
là ou un constructeur est capable de garantir à un client un suivi mécanique sur dix ou quinze ans de son véhicule, ce dernier comporte des calculateurs dont la durée de vie n'exède jamais cinq ans. Sans compter que les logiciels qui y sont embarqués sont le plus souvent obsolètes au bout d'un an. On a donc chez les constructeurs un véritable problème de gestion de l'obsolescence..sans parler des problèmes de qualité, ni de coûts liés aux campagnes régulières de rappels pour certains modèles.
Le besoin de standardisation:
en 2000, quelques constructeurs ont commençé à se réunir pour travailler sur la possibilité de créer un standard ouvert, basé sur le bus CAN (standard actuel de communication automobile) mais compatible avec les bus les plus récents, tels que FlexRay(fonctions critiques) ou le MOST (fonction d'infotainment), il s'agissait des membres du HIS (HerstellerInitiative Software) groupe de travail fondé par Audi, DaimlerChrysler, Porche, et volkswagen sur le sujet de l'innovation logicielle.
ils ouvrent leurs groupes de travail à Siemens VDO et Bosch, deux des principaux équipementiers sur le marché le l'ECU.
La volonté est alors de concevoir des logiciels de base communs aux ECU de tous les fabricants (abstraction des matériels utilisés) en conservant des applications propriétaires.
Cette réflexion aboutit en 2003 avec la création du consortium Autosar AUTomotive Open Systeme Architecture). D'autre constructeurs viennent alors apporter leurs contributions aux groupes de travail, puis ce sont d'autres équipementiers de recherche sur le marché de l'ECU, et enfin des éditeurs de logiciels et d'outils de conception pour programmes embarqués.
Les membres travaillent à l'élaboration d'un standard de conception réellement sain, qui permettent de se concentrer sur les applications et non plus sur la manière de les intégrer à un véhicule.
concilier la simplicité de conception et la fiabilité d'exécution.
La méthode proposée:
réorganiser et standardiser les couches basses des logiciels ECU sous forme de modules. Cela passe par deux étapes importantes, que sont le développement d'une couche d'abstraction du matériel (modèle d'ECU, type de réseau, couches basses spécifiques) et de la finition de l'architecture logicielle de base.
Des démonstrations ont déjà eu lieu devant les constructeurs, et que les logiciels permettent le déplacement d'une application d'un ECU à l'autre sont tout à fait opérationnels...
enfin, il me semble que cela va dans le bon sens
j'ai trouvé l'info suffisement importante pour vous en faire part.