Huile Motul 80w90 MoS2
Règles du forum
En naviguant sur le site http://www.landroverfaq.com vous reconnaissez avoir lu ses Conditions d’Utilisation, vous déclarez les comprendre et vous acceptez d’y être lié de manière inconditionnelle. Si tel n'est pas le cas, merci de quitter immédiatement ce site.
Vous pouvez joindre autant d'images que nécessaire à vos messages A LA CONDITION EXPRESSE d'utiliser l'hébergement fourni par le site.
L'administrateur effacera systématiquement tout message contenant des photos hébergées chez Imageschack, Casimage, Wistiti ou tout autre hébergeur tiers sans sommation ni justification.
En naviguant sur le site http://www.landroverfaq.com vous reconnaissez avoir lu ses Conditions d’Utilisation, vous déclarez les comprendre et vous acceptez d’y être lié de manière inconditionnelle. Si tel n'est pas le cas, merci de quitter immédiatement ce site.
Vous pouvez joindre autant d'images que nécessaire à vos messages A LA CONDITION EXPRESSE d'utiliser l'hébergement fourni par le site.
L'administrateur effacera systématiquement tout message contenant des photos hébergées chez Imageschack, Casimage, Wistiti ou tout autre hébergeur tiers sans sommation ni justification.
Huile Motul 80w90 MoS2
Hello les graisseux,
connaissez vous l'huile pour boites/ponts enrichie au bisulfure de molybdene?
J'en avais, en 80w90 MOTUL,donc je l'ai essayée dans la BT et le pont AR de mon Def300Tdi.
L'huile est noire, ce qui est déroutant quand on ouvre le bidon.
Ce qui me surprend, c'est qu'en moins de 10.000km elle a viré au marron opaque genre café au lait dans la BT.
Et depuis que je l'ai, hasard ou pas, je dégage du spi à gogo sur la BT et le pont AR.
Last but not least, le spi d'entrée de la BT a bien marqué sa portée sur la bague de liaison entre BV/BT alors que je venais de la changer.
Je ne sais pas si ca vient de l'huile, mais je ne comprends pas comment en 10.000km sans être allé dans l'eau je peux avoir une huile qui vire au marronasse, et un spi qui marque autant une bague.
Bref, si parmi vous il y en a qui connaissent ces huiles et qui ont des retours d'expérience....
A+
jul
connaissez vous l'huile pour boites/ponts enrichie au bisulfure de molybdene?
J'en avais, en 80w90 MOTUL,donc je l'ai essayée dans la BT et le pont AR de mon Def300Tdi.
L'huile est noire, ce qui est déroutant quand on ouvre le bidon.
Ce qui me surprend, c'est qu'en moins de 10.000km elle a viré au marron opaque genre café au lait dans la BT.
Et depuis que je l'ai, hasard ou pas, je dégage du spi à gogo sur la BT et le pont AR.
Last but not least, le spi d'entrée de la BT a bien marqué sa portée sur la bague de liaison entre BV/BT alors que je venais de la changer.
Je ne sais pas si ca vient de l'huile, mais je ne comprends pas comment en 10.000km sans être allé dans l'eau je peux avoir une huile qui vire au marronasse, et un spi qui marque autant une bague.
Bref, si parmi vous il y en a qui connaissent ces huiles et qui ont des retours d'expérience....
A+
jul
Def 110SW 200Tdi de 1992 / Def 110SW 300Tdi de 1997
- The Pater
- Modérateur
- Messages : 13802
- Enregistré le : 25/08/2004 8:19
- Localisation : 06°27'46"E 45°50'29"N
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Les additifs type MoS2 ne sont intéressants que pour les faibles vitesses et fortes charges quand le film lubrifiant n'arrive pas à se créer ou est faible.
Grosso modo quand, dans un roulement, le facteur vitesse ndm (tr/min × diamètre primitif) est inférieur à 20 000 et le film lubrifiant trop faible en épaisseur, alors les MoS2 peuvent être une solution.
Pour un roulement de roue de vrai Def, ndm de 20 000 , c'est une vitesse de rotation de 320 tr/min (à peu près 45 km/h). Au-dessus les additifs solides sont contre productifs dans la majorité des cas.
Si tu prends la taille des roulements dans le pont, la BT et la BV, les vitesses des différents arbres, le fait que le lubrifiant reste de forte viscosité à faible vitesse (ne chauffe pas) tu arrives vite à la conclusion que les additifs MoS2 sont inutiles, voir contre productifs.
Pour moi, une huile pour BV, pont, pour les voitures ou des motos, c'est du bla bla marketing.
Par contre, mon expérience d'utilisation de lubrifiant avec additifs MoS2, ne montre pas d'usure plus rapide au niveau du contact joint/arbre.
A+
Grosso modo quand, dans un roulement, le facteur vitesse ndm (tr/min × diamètre primitif) est inférieur à 20 000 et le film lubrifiant trop faible en épaisseur, alors les MoS2 peuvent être une solution.
Pour un roulement de roue de vrai Def, ndm de 20 000 , c'est une vitesse de rotation de 320 tr/min (à peu près 45 km/h). Au-dessus les additifs solides sont contre productifs dans la majorité des cas.
Si tu prends la taille des roulements dans le pont, la BT et la BV, les vitesses des différents arbres, le fait que le lubrifiant reste de forte viscosité à faible vitesse (ne chauffe pas) tu arrives vite à la conclusion que les additifs MoS2 sont inutiles, voir contre productifs.
Pour moi, une huile pour BV, pont, pour les voitures ou des motos, c'est du bla bla marketing.
Par contre, mon expérience d'utilisation de lubrifiant avec additifs MoS2, ne montre pas d'usure plus rapide au niveau du contact joint/arbre.
A+
Ingénieur :
Personne faisant un travail divinatoire de précision basé sur des informations peu fiables données par des personnes peu qualifiées, voire ignorantes.
=>, magicien, devin, sorcier
Personne faisant un travail divinatoire de précision basé sur des informations peu fiables données par des personnes peu qualifiées, voire ignorantes.
=>, magicien, devin, sorcier
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Merci pour ton retour éclairant.
Je ne comprends pas ce qui a pu se passer...
Je ne comprends pas ce qui a pu se passer...
Def 110SW 200Tdi de 1992 / Def 110SW 300Tdi de 1997
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Pour tes spy qui dégagent vérifie tes mises à l'air.
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
aucun problème de ce coté là.
Def 110SW 200Tdi de 1992 / Def 110SW 300Tdi de 1997
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
La Motul Gearbox 80w90 enrichie en MoS2 peut elle avoir bouffé des alliages contenus dans la BT et etre devenue abrasive?
Le tout en <10.000km?
Le tout en <10.000km?
Def 110SW 200Tdi de 1992 / Def 110SW 300Tdi de 1997
- The Pater
- Modérateur
- Messages : 13802
- Enregistré le : 25/08/2004 8:19
- Localisation : 06°27'46"E 45°50'29"N
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Tu as des alliages de fer, d'alu et de cuivre.
Les additifs MoS2, je ne pense pas. On en utilise dans des lubrifiants pour roulements du genre de ceux là :
Et j'ai plus de 34 ans d'expérience avec la graisse LGEV 2 : https://www.skf.com/fr/products/lubrica ... lubricants
Par contre l'huile complète (huile de base + différents additifs) est un mélange chimique qui nous réserve desfois des surprises, surtout avec les "fabricant" d'huile de petite taille.
Ils achètent l'huile de base aux grands pétroliers et les additifs à des chimistes.
Ils ne font en général pas de tests, et se reposent seulement sur le fait que le chimiste déclare que son package d'additis permet à l'huile de répondre à certaines normes (example API, SAE, ACEA etc....)
Si tu prends, imaginons, une huile 80W90 de pont qui contient déjà des additifs, et que tu rajoutes encore des autres additifs, tu peux finir avec un mélange foireux.
Ce que s'essaie d'écrire, c'est que si l'huile te bouffe des alliages de ta BT, ce n'est pas à cause du MoS2 seul, mais à cause du mélange chimique de ton lubrifiant.
A+
Ingénieur :
Personne faisant un travail divinatoire de précision basé sur des informations peu fiables données par des personnes peu qualifiées, voire ignorantes.
=>, magicien, devin, sorcier
Personne faisant un travail divinatoire de précision basé sur des informations peu fiables données par des personnes peu qualifiées, voire ignorantes.
=>, magicien, devin, sorcier
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Ce que je trouve étrange, c'est que le hasard des interventions sur mon def a fait que ma BT a parcouru 3000km avec cette huile sans dégradation apparente, ni de l'huile, ni de la bague sur laquelle porte le spi d'entrée.
La bague avait 138.000km en tout et n'était pas marquée.
Et 7000km plus tard avec la même huile, l'huile change couleur, semble "chargée", et la bague est usinée
La bague avait 138.000km en tout et n'était pas marquée.
Et 7000km plus tard avec la même huile, l'huile change couleur, semble "chargée", et la bague est usinée
Def 110SW 200Tdi de 1992 / Def 110SW 300Tdi de 1997
- Normand 1400
- Habitué
- Messages : 1913
- Enregistré le : 12/01/2006 13:16
- Localisation : Pays de Caux profond
Re: Huile Motul 80w90 MoS2
Mon expérience dans un autre domaine, celui des bitumes routiers, m'amène à partager totalement l'avis du Pater, mais pour des raisons un peu différentes.
Il se peut que les normes en matière de lubrifiants souffrent des mêmes lacunes que celles régissant l'univers des bitumes : à une époque, on savait que pour certains usages, on était bien mieux avec des bruts provenant de certaines régions du globe (Venezuela, par exemple, pour les applications un peu risquées).
Les normes, ou plutôt les essais leur servant de socle, donnaient alors un vernis scientifique à ce que tout le monde savait.
Avec la mondialisation et la spéculation, les pétroliers ont appris à cuisiner tous les bruts, quelle qu'en soit la provenance. Le problème est que les normes n'ont pas suivi : d'une part, l'omerta régnant dans les labos privés a fait son œuvre et, d'autre part, réviser un corpus de normes pour l'assainir et l'adapter à la réalité des marchés ça coûte une blinde et vu que, selon les « économistes experts » [désolé pour le pléonasme ] les collectivités dépensent trop, et bah on ne va surtout pas prendre le risque d'aller chercher des poils aux œufs, comme on dit dans ma campagne.
En d'autres termes, rien ne dit que même si un bitume de base respecte les normes, tout sera pour le mieux pour le meilleur des mondes : les laborantins des grands pétroliers ont fait ce qu'il fallait pour respecter les normes en vigueur localement tout en gagnant de l'argent, autrement dit en permettant à leurs acheteurs d'acheter n'importe quel brut n'importe où sur la planète, à la condition qu'il soit le moins cher à l'instant « t ».
Pour les privés indépendants, c'est encore pire : faire des essais, c'est beaucoup de temps et d'argent, alors on s'en remet au déclaratif, autrement dit, aux normes en vigueur.
Donc quand le Pater explique que le risque d'obtenir un mélange foireux est bien réel, ça veut dire que l'huile de base de ton huile machin chouette — du moins le mélange obtenu — peut être un pur nectar un jour et totalement vitriolé le lendemain, tout simplement parce que le brut dont elle/il est issu, peut varier du jour au lendemain.
Par contre, bon courage pour trouver l'explication physico-chimique correspondante.
Dommage, parce que ce type d'huile avait des avantages indéniables : je me souviens des exotiques machines agricoles de ma jeunesses dont certaines (au hasard les Rotacoupe) qui ne se comportaient correctement qu'en les gavant d'Antar GMo. Alors, comme dit Pater, pour les roulements, ce n'était pas nécessairement le top du top, par contre, j'avais obtenu d'assez bons résultats dans mon transfert de Lada vu que les satellites usinaient assidument le boîtier de différentiel à la cadence moyenne de 60 t/mn, ce qui était pile poil dans le domaine de réponse optimal de ce type d'huile...
Il se peut que les normes en matière de lubrifiants souffrent des mêmes lacunes que celles régissant l'univers des bitumes : à une époque, on savait que pour certains usages, on était bien mieux avec des bruts provenant de certaines régions du globe (Venezuela, par exemple, pour les applications un peu risquées).
Les normes, ou plutôt les essais leur servant de socle, donnaient alors un vernis scientifique à ce que tout le monde savait.
Avec la mondialisation et la spéculation, les pétroliers ont appris à cuisiner tous les bruts, quelle qu'en soit la provenance. Le problème est que les normes n'ont pas suivi : d'une part, l'omerta régnant dans les labos privés a fait son œuvre et, d'autre part, réviser un corpus de normes pour l'assainir et l'adapter à la réalité des marchés ça coûte une blinde et vu que, selon les « économistes experts » [désolé pour le pléonasme ] les collectivités dépensent trop, et bah on ne va surtout pas prendre le risque d'aller chercher des poils aux œufs, comme on dit dans ma campagne.
En d'autres termes, rien ne dit que même si un bitume de base respecte les normes, tout sera pour le mieux pour le meilleur des mondes : les laborantins des grands pétroliers ont fait ce qu'il fallait pour respecter les normes en vigueur localement tout en gagnant de l'argent, autrement dit en permettant à leurs acheteurs d'acheter n'importe quel brut n'importe où sur la planète, à la condition qu'il soit le moins cher à l'instant « t ».
Pour les privés indépendants, c'est encore pire : faire des essais, c'est beaucoup de temps et d'argent, alors on s'en remet au déclaratif, autrement dit, aux normes en vigueur.
Donc quand le Pater explique que le risque d'obtenir un mélange foireux est bien réel, ça veut dire que l'huile de base de ton huile machin chouette — du moins le mélange obtenu — peut être un pur nectar un jour et totalement vitriolé le lendemain, tout simplement parce que le brut dont elle/il est issu, peut varier du jour au lendemain.
Par contre, bon courage pour trouver l'explication physico-chimique correspondante.
Dommage, parce que ce type d'huile avait des avantages indéniables : je me souviens des exotiques machines agricoles de ma jeunesses dont certaines (au hasard les Rotacoupe) qui ne se comportaient correctement qu'en les gavant d'Antar GMo. Alors, comme dit Pater, pour les roulements, ce n'était pas nécessairement le top du top, par contre, j'avais obtenu d'assez bons résultats dans mon transfert de Lada vu que les satellites usinaient assidument le boîtier de différentiel à la cadence moyenne de 60 t/mn, ce qui était pile poil dans le domaine de réponse optimal de ce type d'huile...